Vous rêvez de voler sur un bateau sur hyper facile à mener, solide ? De sorties en solitaire, ou même en double pour faire découvrir les joies du vol à vos amis, votre famille ? Le Windrider Rave est l’hydrofoil qu’il vous faut.
Le Windrider Rave de Pierre – photo Fred Monsonnec
Dessiné par le sorcier des foils, Sam Bradfield ainsi que par Tom Haman et Mike McGarry d’hydrosail, Rave est équipé de palpeurs trainés. A vous les joies de la régulation.
Principe de fonctionnement régulation par Sam Bradfield – Schéma F Monsonnec
Pierre, malheureusement trop occupé et éloigné des plans d’eau, doit se séparer de son bateau. Il s’agit d’un des seuls Rave disponible en Europe. Complet sur sa remorque de route et mise à l’eau, il dispose d’un foil de sécurité et d’une malle d’accessoires comprenant un tachymètre et des pièces de rechange. Le bateau est en hivernage à La Trinité sur Mer.
Photo DR
Le Rave en chiffres :
Longueur : 5.3 m
Largeur : 3.7 m
Poids total : 145 kg
Mat : 6.7 m
GV : 9 m2
Foc : 4 m2
Tirant d’eau foils remontés : 0.3 m
Tirant d’eau foils abaissés : 1.2 m
Et aussi :
Remorque route
Remorque de mise à l’eau
Foil de sécurité
Tachymètre…
Prix : 4900€
Alors, décidé ? Laissez un message ci-dessous, Foilers transmettra.
Vous n’êtes sûrement pas passés à coté des superbes images de Gitana 17 en vol. Dans le doute, les voici :
Photos
Pendant que certains bossent d’autres terminent leurs vacances, sous le superbe soleil Breton. Un petit tour sur les pontons de « La Base » s’imposait pour admirer Gitana 17 et faire quelques photos (en cliquant dessus, vous obtiendrez si besoin un format un peu plus grand).
Gitana 17 vu de l’avant photo 1 – F Monsonnec 04-09-17
Gitana 17 vu de l’avant photo 2 – F Monsonnec 04-09-17
Sur la photo ci-dessous, on peut voir le vérin monté sur le flettner de la dérive, il agit vraisemblablement sur le volet (flap horizontal) de cet appendice (si besoin voici une Image de la dérive et en Vidéo à 1 mn 33).
Tête de dérive – F Monsonnec 04-09-17
Ce n’est pas très net, il a fallu que je zoom pour prendre le foil en photo puisque je n’ai pas été autorisé à monter à bord (j’ai tenté le coup, mais non, ce qui se comprend aisément), la partie portante des foils avant a une forme « d’aile de mouette »…
Foil babord – F Monsonnec 04-09-17
Les foils pivotent, je pense, autour d’un axe disposé en bas des puits. En haut des puits, ils sont insérés dans une « cage » (carbone, titane, plastique à faible coeff. de glissant…) qui pivote par rapport à l’axe longitudinal du bateau pour accepter les variations de courbure de la partie antidérive (shaft). A l’arrière de cette cage se trouve la tête d’un vérin qui permet de déplacer le haut du foil d’avant en arrière, donc de régler l’incidence. Le réglage du cant, ou inclinaison latérale du foil, ne semble pas possible. « Juste » un réglage du rake. Mais la courbure du shaft n’est pas régulière, l’angle du plan porteur évolue donc en fonction de l’enfoncement.
Puits de foil photo 1 – F Monsonnec 04-09-17
Ce n’est pas facile à voir, mais sur le coté droit de l’image ci-dessous, une lumière est visible dans la « l’épaisseur du puits ». C’est le rail de guidage tribord de la cage du foil.
Puits de foil photo 2 – F Monsonnec 04-09-17
« Petite strat » sur le vit de mulet avant la prochaine sortie prévue mercredi 06 (et donc peut être bientôt une nouvelle vidéo !?).
Vit de mulet – F Monsonnec 04-09-17
Les safrans sont deux belles pièces cachées dans leur « coqueron » aérodynamiques. Le mécanisme de remontage, et surtout de maintien en position basse, n’est pas très évident à comprendre. Il faudrait monter sur le foil ou être sur un « zod » pour ausculter la mécanique. Des pièces en métal usiné sont visibles ainsi que des rails courbes… Une chose est certaine, en tête de foil se trouve un vérin Harken qui manœuvre le flap.
Safran photo 1 – F Monsonnec 04-09-17
Safran photo 2 – F Monsonnec 04-09-17
La partie supérieure de l’arrière de la coque centrale (derrière le bras) est un entoilage très esthétique et aérodynamique. Admirez ce beau ciel bleu et cette luminosité, on se croirait dans la marina de Pointe-à-Pitre !
Gitana 17 vu de l’arrière photo 1 – F Monsonnec 04-09-17
La forme de l’arrière de cette coque est presque en Canoë. Cette poupe n’est pas sans rappeler celles de Pat’s ou de Quiksilver, plans du sorcier Dick Newick.
Pats trimaran Newick à arrière canoë – F Monsonnec juin 2014
Visible aussi sur la photo suivante, la forme « d’aile de mouette » du foil. Et en arrière plan la BSM et la construction du plus grand toît photovoltaïque de France sur le K2.
Gitana 17 vu de l’arrière photo 2– F Monsonnec 04-09-17
Je n’étais pas seul à observer « G 17 », un team concurrent se baladait et comme moi essayait de déterminer le fonctionnement des éléments visibles.
Team « X » en observation – F Monsonnec 04-09-17
Au détour d’un ponton, une « vielle connaissance », Voilavion V2 cata à foils au gréement inclinable.
Voilavion V 2 – F Monsonnec 04-09-17
Régulation…
La régulation de ce bel engin peut se faire de diverses manières :
de manière « naturelle » puisque ce type de foils en L 2.0 peut voir son extrémité sortir de l’eau et donc perdre en surface (fonction de l’inclinaison des différentes parties les unes par rapport aux autres),
par modification de l’angle d’incidence du foil (rake),
par ajustement des flaps des safrans,
par rotation du volet de la dérive ?
Alors quelles « manettes » seront utilisées ? Je n’en sais rien ! Toutes, séparément, ou pour certaines ensembles, en fonction de l’importance de l’action désirée, des conditions…
Maintenant la question que certains se posent, régulation électronique ou pas ? Pour moi, NON, pas dans un premier temps. Car même si le sujet est régulièrement évoqué je ne pense pas que la technologie nécessaire a été développée (pour ce type d’engins). Et il y a suffisamment à faire sur ce type de bateau avant de passer en mode régulation électronique. Mais s’il ya bien un team qui a dans l’idée de développer une régulation de ce type, c’est bien le team Gitana (à mon grand désespoir !!).
A lire, la très intéressante interview de Guillaume Verdier dans Voiles et voiliers 559 et dont voici un extrait :
Voilesetvoiliers.com : Vous devez regretter que la classe Ultim n’autorise pas l’asservissement des foils…
G.V. : Les histoires de politique de classe, je m’en fiche. Nous aurons l’asservissement ensuite. Ils le brancheront et le débrancheront quand ils voudront. Il faut faire en sorte que le bateau soit auto stable. C’est plus important que tout…
Une nouvelle fois, j’espère ne pas avoir raconté top de bêtises…
Complément du 08/09/2017
Suite au message de Gurval sur l’utilité de l’habillage des safrans (message du 08/09/17), voici un complément en image.
Vérin en tête de safran, il est placé « à l’envers », il doit actionner une biellette qui pousse la tige de commande du flap.
Vérin en tête de safran – F Monsonnec 04-09-17
Vue rapprochée de l’arrière de l’habillage ou coqueron de safran (je sais, un coqueron c’est fermé !). Pour moi, il protège la structure qui guide la remontée, les bouts de manœuvre (je n’ai as pu voir si c’était hydraulique), les pièces de fixation en position basse et haute, le système de rotation du safran, l’hydraulique de la commande du flap…
Habillage système de remontage safran – F Monsonnec 04-04-17
J’en profite pour poser une question, qui a une piste d’explication pour la forme en « aile de mouette » des foils principaux ? Ci-dessous un dessin fait à la va vite (ICI une photo en vol )… Cette forme permettrait t’elle de créer un palier de perte « rapide » de la surface dès le début de la sortie du foil, de limiter la ventilation… ?
Petit détail qu’a soulevé un autre lecteur, le fait que les foils ont été annoncés comme les plus grands réalisés pour un voilier avec une longueur de 5.5 m (OF 18/07/2017). Voici une estimation de la longueur de la partie « droite » des foils de l’Hydroptère sur une des premières versions : 5.75 m sans le winglet. Estimation longueur Winglet 0.85 m. Long TT estimée foil développé 6.5 m.
Du 14 au 17 septembre à eu lieu à Brest une nouvelle rencontre sur foils. Un compte rendu sur Adonnante.
Trophée des Multicoques
Le coureur Marc Guillemot souhaite relancer une rencontre de Multi en Morbihan, comme les trophées des années 80 avec un possible volet pour les engins à foils, l’article de V&V. Présentation du projet par Course au large avec une très belle photo de Paul Ricard.
Paul Ricard version 1984 – photo Jacques Vapillon
2 – Mono
Arkema 6.50 en vol
La bête en vol mais attention aux décrochages !
Monitor
J’ai abordé le sujet lors de la dernière Ptite News, une des ailes (jamais utilisées) de ce fabuleux canot est en cours de rénovation, voici la suite sur le blog du Mariners Museum.
Figaro 3
Comme vous le savez, le nouveau monotype Figaro, 3ème du nom, est équipé de foils, ceux-ci sont construit chez Mutiplast voir cet article et voici un autre sur le bateau en lui même.
Laser à foil
Ce kit n’est pas récent, un laser à foil était même présent à LSA 2017 mais pour ceux qui ne connaitrait pas ce dériveur en version volante, voici un lien et un second.
Article pas très récent (juin) une interview de G Verdier qui revient sur sa participation au design Team de TNZ et d’autres points.
Superfoiler
Bateau Australien réalisé des pro. du 18 pieds Australien sur des plans Morelli et Melvin le Superfoiler Grand prix est un « nouveau » hydrofoil et cette foil c’est un trimaran.
Superfoiler – photos site Superfoiler DR
Multi 50
Erwan Le Roux parle de la mise en place des foils sur les multi 50 dans un article de V&V.
Je n’avais aperçu que des photos sur Sailing Anarchy ou Boat design, voici une vidéo de ce beau cata né de la collaboration entre William Sunnucks et le constructeur Graham Eeles.
Une présentation du projet de recherche d’Absolute Dreamer lancé avec l’Université de Bretagne Sud sur la fabrication de foils en carbone par drapage automatisé. Article de Bretagne économique et de V&V.
NACA 1938
C’est long, la musique est flippante mais ce comparatif plaque / forme profilée puis profil avec ou sans flap est très amusant, intéressant, passionnant.
A 7 mn 02 un essai intéressant de « flap plat » qui ne déforme que l’intrados… On comprend mieux certains flap présents sur les avions.
A 7 mn 38, du pur bonheur (!), l’accélération/recollage de la fente du flap !
Et par ce qu’il navigue voici un lien vers une autre vidéo.
8 – Et aussi
OK, il ne faudrait pas que cette partie devienne plus importante que celle consacrée aux foils. Prévenez-moi si vous assistez à cette dérive ! A quand les photos et vidéos de chats ?
Giroboat Aka Giro Boat (1961)
Incroyable, à voir !
Polar Pod
Il y a de nombreuses années lors de recherches sur les foils (non, sans blague) j’étais tombé sur un article de Popular Mechanics qui présentait le RV Flip. Le RV Flip est un bateau/plateforme américain lancé en 1962 et dont une partie est prévue pour couler afin de le mettre le bateau à la verticale, comme un bouchon de pèche. Jean Louis Etienne reprend l’idée avec Polar Pod Expédition, un concept à découvrir. Pour ceux qui aimeraient en savoir plus, voici un lien Wikipedia qui présente le RV FLIP américain. Ci-dessous, le retournement du Pod américain en 1962.
Jeu Foilers, le retour. Pour ceux dont le doigt a glissé sur leur souris et qui viennent d’arriver sur Foilers par hasard, vous faites face à un format récurrent sur ce blog, le précédent article étant le Jeu 20.
Mais qui peut bien être ce monsieur qui regarde ce qui semble être un foil d’AFS1 ou tout autre plan porteur de Windfoil ou de Kitefoil au fuselage profilé ?
Je sais, ce n’est pas facile facile…bon courage…
Ah, et si un certain Laurent passe par ici, il est prié de laisser un peu de temps d’avance aux autres lecteurs avant de répondre !!!
Mise à jour du 01/10/2017
Bravo Jean Pierre (mais aussi Marc et Gurval) c’est bien le grand Gustave Eiffel devant un modèle au 10 ème de «l’aéro-torpille Paulhan-Tatin» (lien aussi ICI) dans son tunnel ouvert. Mais je ne vous apprend rien !
A une époque où les réalisations, dessins, plans… se font le plus souvent sur ordinateurs, voici un sujet qui tourne autour du « bon vieux papier ».
Il y eu une époque ou ma passion de la voile était si dévorante que je transformais « tout » en bateau. Trop jeune pour manipuler la fibre de verre et le polyester, j’utilisais mes propres composites. J’ai testé de nombreux matériaux comme le rideau en nylon stratifié au vernis … Ma première vraie stratification je l’ai faite sous les cocotiers sur une maquette en bois. Ma seconde c’était une nouvelle fois du 100% récupération. Quille et couples en plastique rigide et bordé en papier épais stratifié… Il y a plus d’une décennie, bloqué plusieurs semaines dans une chambre d’hosto, j’ai fait avec ce que j’avais sous la main pour m’évader, des feuilles A4 découpées et pliées. Peintes à la bombe, elles « naviguaient ». Je passe sur d’autres réalisations en « fibres cellulosiques végétale » encore plus délirantes. Bref le papier c’est « magique ».
Trimaran et prao en papier – F Monsonnec 2002
Enfin, il y a plusieurs mois pour une Ptites News, j’ai voulu parler d’un modèle d’hydrofoils à moteur en papier vendu sur un site Chinois très connu. Mais le vendeur avait disparu. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas en bricoler un ?
Quelques exemples de réalisations en papier
Mais avant de présenter mon canot, voici quelques réalisations bien plus intéressantes et impressionnantes que mes bidouillages. Il en existe des centaines, dont certains modèles dont les « plans » sont téléchargeables.
Dans la même veine mais cette fois remplacez vos ciseaux par une scie sauteuse. Vous pouvez assembler des plaques de CP et les ployer comme de vulgaires feuilles pour réaliser un Moth !
Un gros gros avion : « Emirates B777 300ER Papercraft with LED lights”
Enfin, le summum, pour ceux qui douteraient encore de la possibilité de réaliser de belles choses !
Trifoiler 64
D’accord, j’en suis conscient, nous ne sommes pas loin de la Tour Eiffel en allumette ! A ceux qui imaginent que je pourrais faire un très bon invité à un diner de C… je sais qu’il ne servirait à rien d’expliquer combien il peut être intéressant de relever le défi de faire passer une forme complexe en une forme développable ! Peine perdue, nous ne sommes pas dans le même paradigme ! Peut être qu’il s’agit d’un décalage de génération ? Ce « loisir » était en effet plus répandu il y a de plusieurs décennies. Comme le prouve l’existence d’un précédent hydrofoil à voile en papier il y a presque 40 ans ! En 1979 ou 80, Le Journal de Mickey a proposé un Paul Ricard à découper, plier et coller.
Extrait du Journal de Mickey, année 79 ou 80 via Jean Marc Finot
Maintenant, voici donc le résultat de pas mal d’essais de traçages, impressions, découpes, pliages et enfin collage. Il faut trouver le bon (je l’espère) compromis entre le respect du plan d’origine, le résultat esthétique et la difficulté de réalisation. Ceux qui se promènent régulièrement sur Foilers reconnaîtront sûrement le modèle de base, l’ancien bateau de François Lys et avant de Dan Ketterman.
TF64 de Dan Ketterman Popular Mechanics juin 1996
1er modèle, la cartouche d’encre était au bout de sa vie – F Monsonnec 06-2016
Paper Trifoiler ¾ avant – F Monsonnec 06-2016
Paper Trifoiler vue de dessus – F Monsonnec 06-2016
Paper Trifoiler ¾ arrière – F Monsonnec 06-2016
2 Trifoiler en vol – F Monsonnec 06-2016
A l’eau… – F Monsonnec 06-2016
Pas pour longtemps ! – F Monsonnec 06-2016
Les « outils »
Les 4 feuilles A4 téléchargeables à imprimer en couleur sur papier 190 gr/m² :
Exemple, la page 1 sur 4
Et pour faciliter la mise en œuvre, le mode d’emploi Français/English lui aussi téléchargeable :
La page 1 sur 13
Alors, à vos papiers, ciseaux, cutters et colle !?
Le Team LSA (Maurice Gahagnon, François Lys, et moi-même) et l’ENVSN n’ont pas souhaité renouveler la convention qui les liait jusqu’ici pour l’organisation de La Semaine affoilante®…
Le Team LSA, à l’origine de ce rassemblement pionnier en France (en 2015), souhaite faire vivre cet évènement au travers du triptyque suivant :
mise en valeur d’un site du littoral français pour la pratique du foil, accessible au grand public,
promouvoir la créativité, la mise en valeur des développements foils, précurseurs de la voile et des supports nautiques de demain, sans contrainte de jauge,
assurer la convivialité entre les participants.
Aujourd’hui, l’organisation d’une rencontre d’engins à hydrofoils sous ce nom, et surtout dans l’esprit voulu par le Team LSA, n’est pas garantie.
De son côté l’ENVSN va, selon toute vraisemblance, profiter de la dynamique créée lors des éditions 2015, 2016 & 2017 pour proposer une autre rencontre d’engins à hydrofoils.
L’essentiel est là, après l’arrêt de la semaine de vitesses de Brest (qui n’étaient pas 100% foils), de nouveaux rendez-vous existent, Foiling bay, Finist’Air Sailing…
Mais les candidatures sont ouvertes ! Qui sera le prochain yacht club qui organisera la prochaine semaine affoilante ?
Et oui, ce n’est pas un mais deux engins qui sont à vendre et pas des moindres. Par lequel commencer ?!
1 – Mystère F18 à Foils
Mystère à foils – photo DR
François Lys cède son Mystère F18 foiler développé avec l’aide de Maurice Gahagnon pour se concentrer sur le projet Trifoilie (voir ICI en milieu de page). Ce catamaran volant est très stable ce qui rend l’utilisation du trapèze inutile. D’ailleurs, à haute vitesse le trapèze rend le barreur moins précis et présente plus de risques pour l’équipage. A vous les joies du cata avec ou sans foil !
Mystère à foils – photo DR
Le bateau est visible dans le Golfe, prêt à naviguer :
Longueur : 5.52 m
Largeur : presque 5 m avec foils
Surface de voile : 17m², GV Pentex, spi
Foils : en V (aluminium)
Haubans et étai neufs
Remorque route et mise à l’eau…
Prix : 7800 €
Mystère à foils – photo DR
Plus de photos et des vidéos sur la page F18 foiler.
Vous avez encore un doute ? Une petite vidéo pour « finir le costume ».
2 – Loisirs 3000
Loisirs 3000 – photo B. Gahagnon LSA 2016
Issu d’une longue lignée d’engins volants conçus et construits par Maurice Gahagnon, ce tripode à foils asservis est destiné aux passionnés de vitesse et d’hydrofoils. Avec François, Maurice souhaite se consacrer au projet Trifoilie. Suite au changement de gréement, il reste quelques améliorations mineures à apporter. Mais Maurice conseillera avec grand plaisir le futur propriétaire.
Loisirs 3000 – photo B. Gahagnon LSA 2016
Le bateau est visible dans la région de Brest :
longueur : 6.65 m
Largeur : 4.87
Poids approx. : 145 kg
Surface de voile : environ 18 m2
Foils : en U (composite)
Remorque spécifique
Prix : 2000 €
Loisirs 3000 – photo B. Gahagnon LSA 2016
Vous voulez aussi des images de la bête en vol, je vous conseille cette vidéo et si vous êtes pressé, sautez à 1 mn 48 et 2 mn 51 (ah il est vraiment bon ce Valère Caneri de Horue Movie)…
Vous êtes intéressé par un de ces bateaux ? Rendez vous sur la page Facebook de François ou plus simplement, laissez un message ci-dessous « Foilers » transmettra…
PS : si aucun de ces deux bateaux n’a grâce à vos yeux, contactez Foilers, d’autres engins cherchent la protection de passionnés !
La presse parle de « folie des foils », mais rien de foufou cette année ! Armé de mon « appareil photo » j’ai parcouru les allées comme un vrai chien de chasse à la recherche des plans porteurs. Mon acolyte, avec qui je viens régulièrement au Nautic et qui me connais très bien, a tout de même du se lasser. Mais comme c’est un gars sympa, il a n’a rien dit…
Kiteboatspeed – Coup de cœur
Voici une équipe passionnante, celle des deux Christophe(s). Le projet Kiteboatspeed un bateau de course tracté par une aile de kite est né de l’imagination de Christophe Martin et de Christophe Ballois. A découvrir et soutenir ! Petit rappel, Christophe Ballois est recordman du monde de vitesse en catégorie handisport avec 46,63 nœuds.
Le kite à foil de C. Ballois et le proto de Kiteboatspeed pour l’instant sans foil…
On ne pouvait pas le louper
L’AC Groupama était présenté sur le terre plein, belle bête, beaux foils.
Inobo – Coup de cœur bis
Pas de foil mais projet intéressant car sortant de l’ordinaire (et rien n’empêche l’installation d’un foil)…. Inobo, jeune startup propose un squelette en carbone sur lequel différentes formes de « supports » transparents, ou non, peuvent être fixés : une planche évolutive et ce n’est pas fini (au boulot Allan…).
Figaro 3
Du neuf ! Rentrés les foils du Figaro 3 ressemblent aux ailes d’un pingouin (Olivier, c’est mignon un pingouin !) !
Les bretons de Lokéfoil étaient présent (Loïg s’est caché sur la gauche).
Onefly
J’avais déjà pu admirer à l’ENVSN (base d’entrainement du team cet hiver) le foil centrale du Onefly et son volet arrière articulé grâce à la souplesse maitrisée sur carbone : belle performance.
Le Team LSA et la SEM Port Fréjus, ont le grand plaisir de vous annoncer que ce bel évènement aura lieu du 14 au 17 juin 2018 en méditerranée !
En effet, La Semaine Affoilante est transférée de St Pierre Quiberon à Port Fréjus, c’est donc un complet changement de cadre mais pas d’esprit.
La Semaine Affoilante® c’est :
la mise en valeur d’un site du littoral français pour la pratique du foil, accessible au grand public,
un outil pour promouvoir la créativité, la mise en valeur des développements foils, un précurseur de la voile et des supports nautiques de demain, sans contrainte de jauge (l’ensemble des supports volants et innovants sont les bienvenus),
Tous les supports à foils ont rendez-vous du 14 au 17 juin 2018 à Port Fréjus.
Après déjà trois éditions réussies La Semaine Affoilante® installe ses foils en méditerranée !
Forte du succès des trois premières éditions bretonnes, La Semaine Affoilante® s’installe à Port-Fréjus, c’est donc un complet changement de cadre mais pas d’esprit.
La Semaine Affoilante® c’est :
Le premier et plus grand rassemblement d’engins volants en France,
La mise en valeur d’un site du littoral français pour la pratique du foil, accessible au grand public,
Un outil pour promouvoir la créativité, la mise en valeur des développements foils, un précurseur de la voile et des supports nautiques de demain,
Une rencontre conviviale.
La SEM Port-Fréjus, avec le support du Team LSA, a souhaité rassembler pratiquants et constructeurs pour un évènement d’exception. Nombre de supports à foils évolueront sous vos yeux, sur l’exceptionnel plan d’eau de Port Fréjus. Kitefoils, Windfoils, Moths, catamarans et trimarans à foils, hydrofoils à moteur et propulsion humaine. Public, passionné de navigations « volantes », vous pourrez admirer, approcher et photographier tous ces supports.
Une fête sur ou au dessus de l’eau mais aussi à terre. Des engins différents, les plus grandes marques et les meilleurs pratiquants sont attendus durant ces quatre jours, le spectacle s’annonce de toute beauté. Et la fête sera aussi à terre où tout sera prévu pour l’accueil du public, animations, restauration…. au plus près des machines volantes.
La Semaine Affoilante est ouverte aux engins volants, prototypes ou engins de série autonomes, quels que soient leurs modes de propulsion, capables de naviguer sur les deux amures pour les engins à voile.
Vous souhaitez participer à La Semaine Affoilante 2018, comme coureur, pré- inscrivez-vous à l’adresse suivante : semaine.affoilante@gmail.com
Le revoilà, le format « Jeu » il était en sommeil. La dernière fois qu’il s’est installé sur le canapé de Foilers c’était en octobre dernier (Jeu 21). Et le premier date de 2009 (Jeu 1) ! Une nouvelle fois avec le Jeu 21 je me suis fait surprendre par la vitesse de réponse des lecteurs : mais vous n’avez rien d’autre à faire ?!
Vous connaissez sûrement le format : quel est le nom de ce bateau, qui en est l’architecte ? Je parle de celui qui est au milieu de l’image, pas d’Icarus ni de la planche à l’avant plan ! Cette fois, est ce que « le mystère » va rester un peu plus longtemps caché ? Bon, le premier qui donne une bonne réponse (nom du canot ou archi) à gagné, tic tac, tic, tac…
Réponse 30/01/2018
Bravo « mon Phil », il s’agit bien d’« Hydrosail » qui sous des formes un peu différentes à aussi porté le nom d’Intermedia et de Wizard. Tu gagnes mon respect mais tu l’avais déjà avec ton superbe F2 = 1/2ρ x V² SC2.
Ce bateau est l’œuvre de Miles Handley, pionnier de l’Aile Delta. Ci-dessous quelques extraits de presse et de livre, dont l’image d’origine avant modifications. Vous remarquerez le double safran !
La Semaine Affoilante® reste la rencontre de tous les engins volants en France. Et l’édition de Port Fréjus, du 14 au 17 juin 2018, promet de rassembler encore plus de supports sur le même plan d’eau.
Kites, planches, Moth, cata, tri… mais aussi bateaux à moteur… l’ensemble des supports sont les bienvenus.
Tout est réuni pour que cette édition à Port Fréjus soit une grande et belle fête du foil :
Une équipe motivée,
Un environnement idéal, plage, port, parking…
Un site ouvert au public pour faire connaitre la pratique, les supports, les produits,
Une mer « chaude », plus que l’Atlantique au mois d’avril !
Une date idéale,
Des activités, démonstrations, runs, essais de matériel, parcours au plus près du public, conférences, soirées festives….
Le programme détaillé
Lien de téléchargement
La notice d’information
Lien de téléchargement
Pré-inscription « Coureur »
La pré-inscription est indispensable, elle vous permet de nous signaler votre intérêt pour cette rencontre et de nous poser des questions avant l’inscription officielle. Vous souhaitez participer à La Semaine Affoilante 2018, comme coureur, pré-inscrivez-vous à l’adresse suivante : semaine.affoilante@gmail.com
Vous connaissez surement le principe, j’ai un « frigo » dédié aux news sur les foils. Certains sujets viennent du bac à légumes, c‘est frais, d’autres viennent du compartiment à glaçon ! La Ptites News 41 date de septembre 2017, il était temps de dégivrer ce réfrigérateur à news.
Quoi ? Vous êtes passé à coté ? Replacement au pied levé d’un astronaute de l’ISS ? La prochaine édition de La Semaine Affoilante aura lieu du 14 au 17 juin à Port Fréjus. Merci de répandre la nouvelle ! Et merci à Bateaux.com pour ce bel article.
La Foiling Week
Ce sera en juillet toujours sur le Lac de garde, bravo à Luca Rizzotti pour son investissement.
Et surement d’autres…
2 – Mono
One Fly
Vu à l’ENVSN, il ya de nombreux mois, un One Fly attendait ses essais, un canot que nous espérons voir à LSA 4.
Tout le monde veut des foils ! Le fabriquant Black Pepper Yachts veut mettre des foils sur ses bateaux de série.
Figaro 3
Elu bateau européen de l’année au Boot de Düsseldorf 2018, article d’Actu Nautique. Et voici un article de V&V : Du bon usage des foils par Vincent Lauriot Prévost
3 – « Planche, kite, surf… » !
Handi Kite
Merci mon cher Allan pour ce lien ! Et bravo à Thierry Schmitter. Petit rappel, en France plusieurs travaille sur le Handikite avec ou sans foil dont Kiteboatspeed
«Foil surfing»
Vol au dessus du mascaret girondin par Ludovic Dulou, champion du monde de paddle board !
Bon, je ne suis pas un accro. de la régulation électronique mais bon, il est beau ce TF10 !
Flying Phantom
Après le Flying Phantom Essentiel voici l’Utimate. Voila un cata que l’on aimerait aussi voir à Port Fréjus !
Multi 50
Ciela village le premier Multi 50 conçu avec des foils est à l’eau (depuis un moment !)
Banque Pop
C’est histoire de ne pas passer à coté de cet « évènement ». Peut être que dans 10 ans on se rappela de Banque Pop ou Gitana comme des dinosaures mais aujourd’hui c’est une étape de plus dans l’évolution du multi de course.
Ceux qui me connaissent savent que je fais très bien le grand écart des idées. Intéressé par les nouveautés volantes, j’ai toujours à la ceinture ma pochette de recherches archéologiques, pinceaux, truelle, spatule… Merci l’INA pour ces images de Paul Ricard avant la Transat en double 1979.
3 versions de Paul Ricard et Cote d’Or II – dessin F Monsonnec 06-2013
5 – Moteur
Sea Buble
Le projet suit son cours… Et Lyon accueillerait bien aussi les « bulles »
Bateaux de suivi d’évènements et de courses
Mais oui, ce sont bien des foils à l’arrière de ces coques d’Extrême 40. Pas de doute, ils sont là pour rétablir l’assiette de ces coques qui n’ont pas été prévues pour supporter le poids de ces moteurs de 200 cv. Vive le foil !
F Monsonnec 10-02-2018F Monsonnec 10-02-2018
Lift eFoil
Très belle vidéo en plein cœur de Miami de ce « surf » motorisé.
Manta
Manta, un vélo à foils mais aussi électrique (aussi présenté ICI)
Nouvelle pas très fraiche mais toujours d’actualité vu que ce type de projet s’étale sur de nombreux mois, mon ami architecte Philippe Roulin, a pour projet un bateau construit en impression 3D !
Foils en kit
J’ai déjà présenté cette technique de construction de profils en aluminium mais cette fois c’est l’excellent Duckworksmagazine qui s’y colle.
Voilà le « frigo » à news est vide, il n’y a plus rien à se mettre sous la dent a moins que vous ayez des « victuailles » à proposer ?
Plus que 94 jours avant La Semaine Affoilante – Port Fréjus qui aura lieu du 14 au 17 juin 2018.
Cette rencontre co-organisée par le « team » LSA et la SEM Port Fréjus se déroulera dans un environnement unique, plage, port, mise à l’eau de qualité…. C’est l’endroit rêvé pour foiler.
Seront présents kitefoils, planches à foils, tri, cata, mono à foils… mais aussi engins à moteurs. De très bons moments en perspective pour naviguer et échanger entre passionnés.
De nombreuses entreprises exposeront leurs produits. Vous souhaitez aussi vous inscrire comme exposant : philippe.manon@portfrejus.fr
Vous n’êtes pas encore inscrit comme naviguant, il est encore temps de vous préinscrire, ou poser vos questions, à l’adresse suivante : semaine.affoilante@gmail.com
Et oui, je vais faire un peu de prospective, tenter de lire dans la poussière de carbone. Oh, je ne vais pas faire des prévisions à un siècle, juste pour les années à venir (je ne me mouille pas)… C’est risqué et peut faire peur si on se penche sur le travail de ceux qui se sont essayés à prévoir l’avenir ! Même si, sur le nombre d’écrivains ou scientifiques certains étaient de vrais visionnaires.
Quelques couvertures de revues techniques, nous ne sommes pas loin de la SF…
Modern Mechanix March 1930 – Everyday Mechanics Oct 1930 – Modern Mechanix Feb 1933 Popular Science March 1933 – Modern Mechanix Jan 1934 – Popular Science Jan 1936 Popular Science April 1939 – Tekhnika Molodezhi августейший 1958 – Népszerű Technika Június 1959
Je vais maintenant « déverser » ci-dessous quelques éléments qui portent déjà en eux une part de partie pris !
1. Quelques points de repère
Où en sommes-nous de la mise en place d’hydrofoils dans le but de faire voler un engin flottant propulsé par un moteur, la force vélique ou musculaire ?
Catafoil premier voilier volant – F Monsonnec 13-11-13
Williwaw premier hydrofoil hauturier– F Monsonnec 07/2013
Même si pour les non initiés, et pas seulement, le foil peut encore paraitre une innovation, en un peu plus d’un siècle de très nombreux supports volants ont déjà vu le jour. Même un doris à foils, il reste peut-être le bateau de plage gonflable, qui « s’y colle » ?
Un Dory ou Doris à foils – Tampa Bay Times 17 sept 1968
2. La troisième période
Intéressons nous plus de plus près aux engins à propulsion vélique. L’épopée des voiliers volants peut être découpée en trois périodes : l’air des pionniers, l’heure des passionnés, l’époque des experts. Cette dernière phase est celle d’une professionnalisation du foil. Elle se poursuit et le « foil s’installe ». Les amateurs hésitent à se lancer. Peut-être par peur du ridicule, par manque d’habilité (le bricolage est passé de mode)… Surtout, l’enthousiasme pour ce qui pouvait passer il y a encore quelques années pour extraordinaire s’essouffle ou va s’essouffler !
3. Quelques données qui prouvent que le public est « blasé » !
Blasé ne veut pas dire non intéressé, juste que le foil est, ou va devenir, un outil logique, accepté (d’accord, il suffit d’ouvrir les yeux pour le savoir !).
3.1 N gram
N gram, cet outil linguistique permet d’observer l’évolution de la fréquence de mots à travers le temps à partir des documents scannés par Google. Mis en service en 2010 il n’a plus été mis à jour depuis 2013. Mais c’est largement suffisant pour voir que nous sommes bien dans une phase descendante !
Les piques de 1964 et 65 semblent correspondre au lancement en 1965 du AGEH [Experimental Auxiliary Hydrofoil] Plainview…
3.2 Google Trends
Google Trends calcule le nombre de recherches d’un mot clé par rapport à l’ensemble des recherches sur Google. Le graphique se passe de commentaire, petite hausse en juin 2017, vive la Cup, mais quelle chute depuis 2004 !
Très amusant de voir que comme pour la vente d’arrosoirs, les recherches sont saisonnières ! En hiver on se passionne moins pour les foils.
3.3 Visites du blog Foilers
Enfin, le nombre de visites sur ce blog est en baisse. Il y a au minimum deux raisons à cela, le contenu et l’intérêt pour le sujet… J’en profite pour rappeler que ce blog est ouvert aux bonnes volontés. Si je fais confiance à la courbe polynomiale, en septembre 2020 il n’y aura plus de visite sur ce blog (gloria victis) !
4. Pourquoi le foil va s’installer et pourquoi maintenant ?
Si le foil ne date pas d’hier, il a fallu un siècle pour qu’il soit réellement accepté dans le monde de la propulsion vélique. Et pourtant, de très intéressants supports ont vu le jour. Pour ne parler que des plus connus, le Trifoiler (40 bateaux produits par Dan et Greg Ketterman, 164~ par Hobie de 1995 à 1999 + quelques bateaux français), le Windrider Rave (136 de 1998 à 2003).
Pourquoi aujourd’hui ?
Avant, c’était trop tôt, le foil ne faisait pas partie des attentes.
Désormais, les engins à hydrofoils sont « identifiées » grâce aux images de Moths mais surtout aux catamarans de l’America’s Cup. Maintenant, on peut les faire rentrer dans un cadre, ce sont bien de vrais bateaux !
Par ce que les nouveaux marins ne veulent pas avoir le même « bateaux que papa». Beaucoup de pratiquants aiment utiliser des supports différents, technologiquement innovants, la grande époque du dériveur roi est loin derrière nous, celle du catamaran de plage idem, la pratique de la planche a connu son apogée… ces supports existent toujours mais ce ne sont plus les rois.
Le foil apporte un « coup de boost » à certains produits. Accroissement des performances pour certains supports et certaines conditions, nouvelle plage d’utilisation, nouvelles sensations d’où la venue de pratiquants moins intéressés par les supports plus classiques.
5. Bon et pour le futur ?
Il ne reste plus beaucoup d’engins qui ne se sont pas vu attraper, sangler sur une table d’opération pour une greffe de plans porteurs. Que reste-t-il à faire ? Pour certains pas grand-chose, pour d’autres « tout » ou l’essentiel : la maitrise ! En effet, qu’est ce qui est le plus difficile : faire voler ou « bien faire voler » ?
5.1 Retour sur les différents types d’engins déjà greffés.
La situation actuelle pour les mêmes engins que ceux présentés dans la partie « Quelques points de repères ».
Avec pour les caractéristiques, « Situation » et « Vol » une notation de 1 à 5.
5.2 Quelles conclusions en tirer ?
Des évidences !
C’est en haute mer que le plus dur reste à faire. Pour ces engins, nous n’en sommes qu’au début, à l’air des pionniers. Combien de gros bateaux ont volés ?
Pour les petits engins, où ceux utiliser en « zone calme », beaucoup de développements ont déjà été réalisés.
La prise en main de ce type d’engins reste difficile. Pour que le foil s’installe il faut des supports adaptés à l’utilisation du plus grand nombre et ça ce n’est pas gagné… !
6. Alors, un peu de prospective ?
En premier lieu pour les engins sans moteur.
6.1 Les coups d’une fois !
La mise en place de foils sur certains supports risque de rester des « coups médiatiques » ou le fruit du travail « sans suite » de passionnés : aviron, surf, body board, Optimist à foil… ce n’est pas un jugement sur la qualité ou l’intérêt des engins réalisés ! Attention à ne pas céder à la tentation du foil gadget : on peut le faire, alors on le fait. Pour le plaisir oui, mais pour une commercialisation ? Est ce qu’il existe vraiment un marché ?
6.2 Les spécifiques
Certains supports existent et sont performants mais la demande est limitée et va sûrement le rester : engins mus par les mouvements du corps comme l’Aquaskipper, « pédalo » à foils ou le Air Chair…
6.3 Les avec et sans
Certains supports vont cohabiter, versions avec et sans foil, sans que l’arrivée des foils n’enterre les versions archimédiennes : dériveurs (Moth, Laser…), catamarans, planches, kites, mono et multi de régates et hauturiers. C’est dans cette famille, que les évolutions vont être les plus importantes. Mais attention, les limites existent toujours : ventilation, cavitation, résistance de matériaux, complexité de fabrication, résistance au stress et au bruit des pilotes, technicité, coûts, dangers… !
6.4 Cette évolution se fera de cette manière, si…
Si pour les engins de « plage » les porteurs de projets et architectes ne proposent pas seulement des engins chers, fragiles, difficilement domptables et dangereux… Il faut des produits grand public, techniquement et économiquement.
Si les organisateurs d’évènements, les journalistes, ceux qui peuvent influencer l’image de cette catégorie d’engins, ne mettent pas seulement en avant les pro. du foil et ne véhiculent pas qu’une image de sport extrême et élitiste.
Mais le principal obstacle au développement de ces supports reste la régulation. Aussi bien pour les engins de petite taille, que « monsieur tout le monde » doit pouvoir faire voler sans avoir fait l’école du cirque que pour les engins hauturiers qui font face à des conditions changeantes et extrêmes. Je ne vais pas revenir sur les pistes de résolution de ce problème de régulation, j’ai assez écris sur le sujet :
Dans mon dernier article traitant de ce sujet (35ème…) j’écrivais en conclusion : « il ne reste plus pour voler en mer que » :
de voleter, un coup sur l’eau, un coup au dessus,
de réguler mécaniquement à condition de résoudre les problèmes d’échelle,
de réguler électroniquement,
de me donner tort en arrivant à développer un foil en L2.0 efficace même en haute mer ! »….
7. Le bateau à moteur, un cas particulier !
Comment analyser le fort développement des hydrofoils à moteur dans la première partie du siècle dernier, son apogée dans les années 70 et la presque extinction de cette famille ? Pourquoi ces engins, pour certains si aboutis et mis au point par de très grandes firmes, ont disparu des radars ?
Voici quelques raisons : faible efficacité (même des engins régulés électroniquement), coût de construction et d’entretien, fragilité, consommation, encombrement, gain de vitesse pas vraiment nécessaire et gap pas si important par rapport aux nouvelles carènes, plus grande détectabilité des navires militaires…
Voici donc un bon petit paquet de raisons, qui ne sont peut être pas toutes justifiées, mais qui interpellent quand aujourd’hui certains architectes, écoles… mettent en avant le possible développement de grands engins théoriquement plus économiques !
Bien entendu, les matériaux, la connaissance des profils, les motorisations ont évolués. Mais le gain est il suffisant pour gommer les raisons de l’abandon des hydrofoils à moteurs, par exemple ceux de l’US Navy ?
7.1 Pour les engins de petite taille (1 à 10 m ~)
C’est en effet jouable mais ce n’est pas révolutionnaire. Mêmes conclusions que pour les voiliers, il y aura des engins volants et non volants. Merci aux progrès de la conception et de la construction des foils, de la motorisation électrique… : engins moins bruyants, moins générateurs de vagues, plus économe en énergie ?
7.2 Pour les engins « lourds » (+ de 10 m ~)
Et oui car certains n’hésitent pas à faire miroiter la création de transport de charges à foils ! Et là c’est « amusant ». C’est oublier que les hydrofoils n’aiment pas le poids, oublier que la surface évolue au carré de l’échelle mais que le volume (et donc le poids) au cube. Il arrive un moment ou la surface des foils est déraisonnable pour la trainée, la résistance, l’encombrement… Et pourtant elles étaient belles les illustrations de monstres à hydrofoils à propulsion nucléaires !
Atomic Ship – Popular Science mars 1959
Et pourtant, il y a presque 70 ans, les hydrofoils semblaient installés !
The News Messenger Sat Jul 9 1960
8. Conclusions
Eric Tabarly avait il raison en 1987 de dire : « Un jour tous les voiliers voleront » ?
Avec tout le respect que je dois à ce grand homme, et bien Non !
D’accord, mais pourquoi ?
Même si je suis un passionné de foils de longue date, je pense entrevoir leurs défauts et limites et je n’imagine pas les plans d’eau colonisés par les hydrofoils, zébrés par le sillage de fines lames. En effet, même si on résout tous les problèmes et ils sont nombreux (poids, résistance, encombrement, coût, régulation, prise en main…), tout le monde ne souhaite pas voler !
Non, nous n’allons pas assister au raz de marée annoncé. Quand de nouveaux matériaux ont vu le jour, et ont été en mesure de remplacer le bois, comme l’aluminium, l’acier et surtout les composites, certains ont imaginé que le bois allait être supplanté, mais que nenni ! Et non, il faut de tout, pour tous les budgets, tous les cahiers des charges et toutes les sensibilités… Les supports à foils ne vont pas effacer ceux sans foil, comme les deux roues motorisées n’ont pas tués le vélo ! On assiste même à de fabuleux retour en arrière (temporaires ?) dans certains domaines comme celui du support musical : disque de zinc puis de cire, vinyle, CD, formats numériques, musique dématérialisée, pour un « retour » au vinyle ! Idem pour l’horlogerie avec la réédition des montres à cristaux liquides !
En 2011, j’ai tenté de faire un petit voyage au cœur des motivations (« Le rêve d’Icare… ! »). J’essayais alors de déterminer ce qui pousse les passionnés de foils à voler et je proposais 4 pistes. Les voici et, en réponse, pourquoi tout le monde ne souhaite pas voler !
La soif de vitesse
Mais celui qui préfère flâner au fil de l’eau ne sera pas tenté par le foil et le bateau du flâneur sera souvent trop lourd pour voler. Voici le commentaire trouvé sur la page Facebook de Loïck Peyron suite à la mise en place d’une vue d’artiste de son projet d’hydrofoil : « Humm, très intéressant !!!! Enfin, si on veut aller vite ! »,
L’intérêt technologique
Idem, les accro. des vieilles coques, des technologies d’antan, n’ont rien à faire de nos plans porteurs aiguisés.
La volonté de faire les choses autrement
Mais si le foil se démocratise, voler ne sera plus si extraordinaire (voir plus haut la partie sur le public blasé). Dans les années 80 oui, il fallait comprendre, réaliser ses propres foils, oser…
Le désir de voler
Mais ce serait sans compter sur le désir d’aller sur ou dans l’eau. Peut être par ce qu’on y a tous séjourné environ 9 mois et que nous sommes constitués à 65% d’eau ! Ou seulement par peur des atterrissages/amerrissages ?
Donc, tous les voiliers ne voleront pas car ce sont au départ des bateaux et l’humain continuera à apprendre à naviguer et à aimer être au contact des éléments sans s’en détacher. Et le retour de bâton pourrait même couter cher. Le marché du foil n’est pas aussi important que certains l’imaginent et il n’y aura pas de la place pour tout le monde. Sans compter que l’image du voilier volant va prendre en pleine face les accidents, casses…
Mais peut être suis-je pas assez imaginatif, pessimiste… ? Rendez-vous dans 10 ans pour en reparler ! Ou avant ci-dessous !
Lors de la mise à l’eau de Gitana, j’avais promené mon appareil photo sur le quai de Lorient La Base. Idem pour la mise à l’eau de Banque Populaire IX. Mais l’équipe protégeait précieusement la bête et les photos étaient bien moins intéressantes. Elles le sont toujours !
En fouillant dans les méandres de mes PC je suis retombé dessus. Et même si je ne suis pas un accro. de ces grosses bébêtes, qui depuis bien longtemps ressemblent toutes (!), l’animal à de la gueule.
Voici donc une petite sélection de photos prises en novembre 2017 et février 2018 (en cliquant dessus, vous obtiendrez si besoin un format un peu plus grand). Je rajoute quelques remarques :
les puits de foil sont masqués par des jupes,
il a en effet un réglage supplémentaire par rapport à Gitana 17, les deux vérins disposés devant et derrière le puits de foil permettent de régler le cant,
belle jupe entre la casquette, le pont, la bôme et le mat,
le foil de safran est un peu plus tendu, moins « elliptique », que ceux de G17…
Le reste je vous laisse en parler ci-dessous (ou pas !). Comme moi, je suppose que vous souhaitez que l’équipe soit en mesure de remettre le bateau d’attaque pour la RdR.
Au fait, vous avez vu remarqué qu’il fait toujours aussi beau à Lorient, que ce soit en novembre ou en février ?! Pour Gitana 17 c’était en septembre, on se serait cru sous les tropiques (et je ne touche rien de la part de la mairie) !
LE RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE DES ENGINS A HYDROFOILS DU 14 AU 17 JUIN 2018 A PORT-FREJUS
Passionnés d’engins à hydrofoils votre rendez-vous foil approche ! La 4ème édition de La Semaine Affoilante aura lieu du 14 au 17 juin 2018 à Port Fréjus.
Organisée par la SEM Port Fréjus et le Team LSA, La Semaine Affoilante est depuis 4 ans le plus important rassemblement d’engins nautiques volants en France : kitefoils, windfoils, supfoil, surfoil, tri, cata, dériveurs à foils, … mais aussi engins à moteurs.
« LSA » c’est bien plus que des régates en flotte, c’est l’occasion de rassembler sur le même site les plus aboutis spécimens d’une nouvelle génération d‘engins nautiques.
Une fête sur ou au-dessus de l’eau mais aussi à terre. Cette manifestation sera animée par des challenges sportifs (runs et parcours), conférences et soirées festives, animations, restauration….
Seront présents durant ces quatre jours de fête les meilleurs pratiquants et les plus grandes marques qui vous présenteront et feront essayer leurs produits : kite wind sup surf à foils, dériveurs, semi rigide volant… Sont, entre autres, attendus : Seair, I Fly, Horue, Alpine, Taaroa, AHD, Olivier Moulin Composite, X trem, Ketos, Storm, One Fly, Waszp, France Catamaran…
Port Fréjus est l’endroit rêvé pour foiler. Le site offre un environnement unique, plage, port, mise à l’eau de qualité, accès aisé… L’infrastructure de Port Fréjus permet de faire découvrir au grand public les supports à terre ou à quai et surtout de les admirer en vol.
De très bons moments en perspective pour admirer les machines volantes, voler et échanger autour des dernières innovations à hydrofoils.
Inscriptions
La Semaine Affoilante est ouverte aux engins volants, prototypes ou engins de série autonomes, quels que soient leurs modes de propulsion (capables de naviguer sur les deux amures pour les engins à voile). Pour vous pré-inscrire : semaine.affoilante@gmail.com
Désolé pour ceux qui n’ont pas pu venir ou pas voulu venir. Ici, à Port Fréjus, c’est le rêve ! La SEM Port Fréjus a vraiment organisé, avec le team LSA, un 4ème rendez-vous de fou !
Hier jeudi 14 et aujourd’hui vendredi 15, les kitefoils, windfoils, engins ont pu voler et pour certains à plus de 30 noeuds…
Je ne vais pas me lancer dans la liste des points forts de cette organisation sudiste je réserve cela pour un long et vrai debrief. Le Team LSA ne regrette pas son choix et je pense que les exposants et inscrits non plus. Et il reste 2 jours !
Une petite vidéo Horue avec quelques images dela première journée est visible sur la page Facebook.
Si vous êtes dans le coin, ou pas (!), il est encore le temps de passer !
Quelle édition ! Comme un bel engin à foils difficile à mettre au point, au fil des années le concept décolle de plus en plus haut. Cette 4ème édition est bien plus fidèle à l’état d’esprit souhaité : convivialité, échanges… C’est le fruit d’une rencontre, l’équipe de Port Fréjus a compris le concept et l’a même sublimé !
La vidéo officielle Horue Movie pour bien commencer.
Valère de Horue Movie en action
La SEM Port Fréjus a mis les moyens pour cette première édition sous le soleil méditerranéen. Superbe organisation avec de nombreux bénévoles (merci à eux), fléchage des accès, parkings, zones de mise à l’eau délimitées, cale, digue permettant aux spectateurs d’assister aux runs et parcours…
Les différentes zonesLa plage, zone de départ des kitefoilsLe Village depuis la plage
Et pour bien démarrer, super accueil des exposants et navigants avec la remise du package LSA. Lunette de soleil, plan, instructions de course, T shirt et chasuble pour les coureurs, clé des sanitaires, tickets repas… Tentes pour les exposants et l’organisation, écran géant (images des exposants et celles filmées par Horue Movie), buvette, DJ… Et la fête n’aurait pas été la même sans l’infatigable et facétieux commentateur : François Colussi…. Bref, le grand jeu ! La plage de Port Fréjus avait un petit quelque chose des Antilles, le relief de la cote, les palmiers, la mer étincelante… Non décidément ce transfert est réussi.
François célèbre l’équipe de France à sa façonUne des interviews de Christophe filmés par BorisBreifing
Jeudi
Jeudi les exposants ont installé leurs stands dans une ambiance détendue. Pour ne pas en perdre une miette de la rencontre, dès le début de l’après-midi les premiers kitefoils se sont mis à l’eau et un premier temps de 32 secondes sur 500m a été réalisé par Axel Mazella. Quel plaisir pour le public de voir naviguer les engins au ras de la plage.
Kitefoil vu de la digueOne Fly durant un run
Le vent était un peu limite pour les windfoils et les engins mais les kitefoils ont fait le spectacle pendant 2h30. A 18h30 l’organisation, Glenn Fauchon et Philippe Manon de la SEM Port Fréjus, accompagnés du Team LSA, ont officiellement ouvert cette 4ème édition autour d’un apéritif de bienvenue.
Porte d’entrée des runsFrançois de bon matinUn des apéros !
Vendredi
Après le petit déj. offert la SEM, les organisateurs étaient un peu stressés par le manque de vent. Bertrand de Seair et l’équipe d’Horue en ont profité pour tester le surfoil tracté par le flying rib ! Que du bonheur. Il suffit de quelques minutes de nav. sur le même plan d’eau dans 2 « zod », un avec et le second sans foil, pour comprendre l’intérêt des plans porteurs si on veut naviguer vite et de manière stable. Philippe Caneri nous a une nouvelle fois démontré sa maestria…
Philippe Caneri derrière de Flyning rib de SEAir
Un des seuls à croire à la montée en puissance d’Eole était Glenn Fauchon, le directeur de la SEM, qui nous a prédit un doublement du vent. On ne sait pas quelle est sa technique divinatoire, (lecture dans des enrailles de poulpes ?) en tout cas le vent s’est en effet intensifié et Glenn à hérité du surnom de Glenn gourou… En milieu d’après-midi, les windfoils ont pu sortir ainsi que le Tricératops de « Phil de Brac ».
Windfoil en début de zone d’accélérationPhil de B a fait la route depuis les Hauts-de-France
Bertrand Castelnerac a présenté depuis la digue la société Seair (dont le Flying rib). La conférence était prévue depuis la tribune mais tous les riders étaient sur l’eau et les spectateurs avaient les yeux des tournés vers la mer. En fin de journée, nous nous sommes retrouvés pour une dégustation de rosé et une animation musicale.
François Lys et Théo Lhostis en phase de préparation d’un bungee foil test
Il faut croire que certains n’avaient pas encore eu leur quota d’heures de vols puisqu’une petite équipe s’est dirigée vers le cœur de la ville pour faire le spectacle au pied de bars et restaurants. Jérôme Coquillat, François Lys et Théo Lhostis se sont essayés au « Bungee foil » ou « Catapult foil » sous les conseils du maitre Philippe Caneri et les yeux écarquillés du public (à certains moments hilare !).
Samedi
Samedi matin, l’organisation a lancé de nouveaux runs et l’après midi 3 parcours. Le vent était trop faible pour les windfoils mais quel spectacle que tous ces pro. du kitefoil sur un même parcours. A 17h30, un passionné de foil est monté sur scène pour présenter de « La folle histoire du foil » (rien que ça). Présentation suivie d’un film regroupant des extraits vidéo de 1950 à nos jours. C’est au début de cette présentation qu’est arrivé, en voisin, Jérémie Lagarrigue et son Trifoiler (l’ancien bateau de François Lys). La soirée s’est poursuivie par une « sardinade » en musique avec Marta et Geoffrey de Nuevo flamenco puis le concert du groupe 7 Sundays. Une soirée d’enfer ! Quelques représentants de la SEM Port Fréjus et du Team LSA mais aussi François Colussi et Philippe De Braeckelaer… ont clôturé la soirée par un bœuf mémorable !
Un des parcours depuis le villageLe Trifoiler 64 du team EnataLa sardinade
Dimanche
En fin de matinée, le vent est monté et la fermeture de cette 4ème LSA a été repoussée ainsi que la remise des prix : il faut savoir rester souple ! Et nous avons bien fait puisque certains ont baissés leur temps de parcours de 1 à 2 secondes et que le meilleur run de cette LSA à été réalisé par MAtéo Vieujot dimanche en fin de matinée.
Mateo Vieujot meilleur run de LSA 4
Résultats
Tous les participants étaient équipés de traceurs Georacing.
Meilleurs runs sur les 4 jours, pour plus de détails rendez-vous sur la page Facebook.Classement général des 3 parcours côtier
Et aussi
Une visite sur la page Facebook de La Semaine Affoilante s’impose, vous trouverez de très nombreuses et superbes photos, les classements détaillés….
Le concept de La semaine affoilante permet depuis 4 ans aux passionnés de se rencontrer… Cette année le mélange des genres et des générations était une nouvelle fois de mise. Quel plaisir de rencontrer la très jeune et si douée génération Théo Lhostis, Matéo Vieujot… les moins jeunes, Loïc Durand (O PAF), Gilbert Saint Blancat (Designer chez Taaroa et I Fly), Olivier Moulin (Xtrem)… les foileux d’âge moyen, Jérémie Lagarrigue et Pablo Soldano (Enata), Bertrand Castelnerac (Seair)… Franchement je pourrais lister l’ensemble des participants car les échanges étaient nombreux et passionnants…
A toute l’équipe de la capitainerie de Port-Fréjus, à notre comité de course Jacky, Mathieu, Bernard et Jean-Guillaume. A tous les bénévoles participants du Club nautique, du Fréjus kite surf et du Chant des dauphins. A Francois, notre animateur, à Boris et Valère, nos cameraman de choc. A Ewa, notre photographe de charme. A toutes les personnes qui ont contribuées à la réussite de LA SEMAINE AFFOILANTE.
Le futur
Il ne fait aucun doute que La semaine affoilante posera ses appendices à Port Fréjus pour sa 5ème édition. Nous avons déjà à l’esprit de petits ajustements et espérons attirer de nouveaux coureurs et exposants, toujours en privilégiant la simplicité, le mélange des genres…
A très bientôt.
Une dernière vidéo avec des images que vous auriez pu prendre !
Et oui, la bête bouge encore, il y a encore de la vie dans Foilers… La question est maintenant, est ce qu’il y a encore des lecteurs ! Des visiteurs égarés sûrement…
Le Jeu 22 de janvier avait été gagné haut la main gagné par Phil de B, voici encore du « dur » enfin je l’espère ! Pas la peine de faire tourner Google image (enfin si vous voulez), je ruse… Il y a un air de famille avec Loisirs 3000 version 1982 présenté dans le Jeu 17, mai ce n’est pas lui… Il n’a pas de coque comme l’Hydrocat de Patrick John Cudmore voir Jeu 15 mais pas du tout la même architecture….
« Qui qui » n’a dessiné ce drôle de bateau, quel est son nom ?
Une nouvelle fois bravo Philippe, quelle culture !
Designer : Gary Seaman
Nom du bateau : Ten Cat special ou Guided missile (au choix ?).
Je n’ai malheureusement pas beaucoup d’information sur ce bateau atypique qui volait sans flotteur avant Broomstick ou Mirabaud LX.
Ce bateau a gagné une base de vitesse la « Hurricane Gulch » au canada en 1972. Il a battu un redoutable cata portant le joli nom de « Beowulf ». Il a participé à d’autres rencontres et était aussi surnommé Flying drainpipe.
Quelques extraits de magazines, le nom de Gary Seaman se retrouve dans des articles sur le guidage de missiles ! Est ce que c’était le même « G.S. » ce qui expliquerait le nom du canot ? Je n’ai pas assez fouillé pour le savoir…
Motor Boating & Sailing december 1973 p124 pictureThe_Observer Sun Sep 23 1973Motor Boating & Sailing december 1973 p124New scientist p90 13 oct 1977