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Ptites news 43

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Ptites news, le retour.  Vous connaissez le concept ? Non ? Des nouvelles, des adresses… glanées ici et là depuis des mois… La numéro 42 datait du mois de février ! J’ai du faire un tri !

1 – Un peu de tout

Route du Rhum 2018

Vous serez sur les quais de Saint Malo ? Je vais essayer d’y être, surtout pour supporter mes amis des GOM, Pierre, Christophe, François, Etienne, Loïck, et Pierrick. Mais aussi Gilles Buekenhout sur Jess, Fabrice Payen sur Team Vent debout… Voici les inscrits avec pour certains encore quelques doutes et un « état des lieux » foilesque.… Un Foiler est pour moi un bateau non volant, un Hydrofoil peu voler. Auparavant la catégorie « Trimaran à foils d’appoint » avait du sens mais maintenant que les mono se font mettre des extensions… le plus simple est de conserver deux types…

Rendez vous

Finist’air sailing organisait du 13 au 16 septembre son deuxième rendez-vous en rade de Brest. Merci André pour les liens vers tes très belles photos :

1er jour

Septembre 2018 -  Finist'Air Sailing-28

 

4ème jour

Septembre 2018 -  Finist'Air Sailing-76

 

C’est ici pour des images de l’édition 2017

Finist'Air Sailing 2017-09-Afx-370

 

Je vois des foils partout !

La preuve : barbecue « géant » cet été avec la troupe de l’association Golden Oldies Multihulls, je rêve ou le boulanger avait été prévenu de ma visite ?

Interview de Vincent Lauriot-Prévost

« Le foil, je crois que l’on ne peut plus s’en passer »

2 – Multi

TrifoilieÇa avance ! 2/3 du team LSA, Maurice Gahagnon et François Lys, met les bouchées doubles pour pouvoir réaliser les premiers essais tractés de Trifoilie en 2019. Plus d’info, dont des photos des foils, sur la page Facebook de François.

AC50

Ils vont re-naviguer, article de Bateaux.com…

Julien

Des news de Julien Bultheel qui avait proposé en 2013 un très bel article sur son tripode à foils. Julien réalise aussi des planeurs mais il est toujours passionné de voiler à foils. Il vient de terminer cet été la construction d’un nouveau prototype. Ce nouveau bateau est principalement réalisé en styrofoam coffré carbone epoxy, pour 1,8 m de long et de large, il pèse 1,3kg.

Julien essaye constamment de l’améliorer, un de ses derniers essais est la mise en place d’un système mécanique de cambrage les ailes en fonction de l’incidence. Ses foils en V sont commandés par des traînards, original sur des foils en V. Julien à d’autres améliorations à l’esprit… Comme il le dit : ce milieu ne demande qu’à être exploré! La vidéo est impressionnante !

WOLF daughter of Fire Arrow

En 2014, j’ai fait paraitre un article sur les travaux de Doug Lord et, entre autre, sur sa maquette Fire Arrow. Je viens juste de recevoir des nouvelles de Doug. Il travail toujours sur le concept développé pour Fire Arrow mais souhaite maintenant passer de la maquette à un engin grandeur nature : WOLF. Longueur 4,5 m, largeur 4,9 m (avec un système de pliage simple pour le remorquage), surface de voile de  15.5 m² pour un poids de 77,3 à 86,4 kg. Le bateau aura un siège coulissant de chaque côté. Le foil principale se rétractera au ras de la coque pour faciliter la mise à l’eau du bateau. Les foils des flotteurs une fois rétractés seront au dessus du niveau de la quille. Doug est en train de terminer la conception de cet engin et va maintenant essayer de réunir les fonds nécessaires à sa réalisation…

Pour plus de détails cette page de Boatdesign.net

Easy to fly

33 nœuds sur le Lac de Garde, merci à V&V pour ces belles images

Macif

De retour d’une traversée de l’antarctique sur les traces de Jean Louis Etienne (89-90)? Vous avez loupé la mise à l’eau de Macif nouvelle version ?

Befoil 16

On connaissait Voilavion V1 et 2, Benjamin Magnard poursuit sa quête de l’engin à foil accessible avec VPLP et le Befoil. Si le team Befoil se perd sur Foilers, nous sommes voisins donc par respect pour les lecteurs de Foilers une sortie s’impose !!!

3 – Monocoques

Pendant des années, que dis-je des décennies, rares étaient les monocoques équipés de plans porteurs.  Sur 60 années, de 1950 à 2010, j’ai compté 23 projets de monocoques dont 8 Moths ! De Towboat en 1950 (précurseur de Monitor) à Mirabaud LX en 2010. Pour la même période au minimum 130 engins à plus d’une coque. Maintenant, c’est l’envolée !

INEOS Team UK

Ahhhhh, de belles images (vidéo) du T5, un mini AC 75

Le Flyacht

Le Flyacht est lui aussi une réduction d’AC75 de 6.50m.

Maquette

Trinité sur Mer cet été, un joli atelier qui regorge de maquettes et autres objets de marine. Je passe la tête, et oui, il y a du plan porteur (mais cher).Gonnet

Vous n’êtes tout de même pas passé à coté de se très beau proto aux foils en triangle !? Si ? Et bien voici quelques liens intéressants 1 et 2. Et ici en vidéo.

Mini 6.50 à foils

Après le Seair et Arkema… un nouveau projet, un Pogo à foils !?

Mini 6.50 à foils bis

Un projet avec foils en Y mais on ne voit rien sur cet article du Télégramme.

ClubSwan 36

Cette fois il s’agit d’un mono équipé d’un seul foil qui passe d’un coté à l’autre comme le DSS, ou presque.

SBS – Sailing Booster System

Le concept de foils développées pour la prochaine cup fait des émules …

Charal

Un Imoca nouvelle génération avec, pour le moment, les plus grands foils installés sur un mono. Et ici en vidéo.

PRB

Ce bateau mis à l’eau en 2010 vient d’être équipé de foils dessinés par Juan Kouyoumdjian. Et il a gagné de défi Azimut

Volvo Ocean Race

Vous avez du en entendre parler, la Volvo Ocean Race devrait aussi se courir sur des Imoca donc à foils !?!

4 – Glisse

Foil pumping vs swimmers

Décidément Philippe et Valère !

Surf

De très belles images de surf à foils en Indonésie.

Surf motorisé

J’ai déjà parlé du Fliteboard ? Je ne sais plus…

Sans foil mais…

5 – Moteur

Lupo

Projet de jet électrique à foils

Amateur

Un joli projet

Patrouilleur

Un patrouilleur des affaires maritime à foils (Hull Vane) !

Sea Bubble

Alain Thébault poursuit son projet et sa campagne de comm. cette fois dans le SUD.

6 – Technique

Poisson volant

Intéressant article de V&V sur le parallèle poisson volant / voilier volant…

Des choses à rajouter ?!


Un bateau, un homme, un océan… pour combien de temps ?

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Voici un court article, ou plutôt une suite à la dernière Ptite News 43.

Les fidèles de Foilers, connaissent mon aversion pour le développement d’outils de régulation électronique des plans porteurs. Aux autres, bienvenus, si vous souhaitez connaitre mes arguments, voici quelques liens :

Je souhaite partager un lien qu’un des fidèles lecteurs, Pascal Gaudin, m’a transmis. Pascal savait que la lecture de cet article allait me « plaire »… :

VPLP : « C’est l’an 1 du vol océanique, un beau rendez-vous »

Rich man and poor man sit by the fountain with remote control boats – Gahan Wilson

J’ai surtout apprécié le paragraphe : « L’étape suivante, c’est donc l’asservissement automatique des foils, interdit aujourd’hui par la jauge de la classe Ultim’… ». Quel plaisir de découvrir que la mise en place de la régulation électronique avance et que : « Demain d’ailleurs, on peut même imaginer que des gens à terre interviennent sur des réglages à bord du bateau… » !

A quelques jours du départ de la Route du Rhum, créée suite à la mise en place de limites dans la Transat Anglaise, j’imagine bien Blondie Hasler, (créateur de la Transat Anglaise) être « la-haut » super heureux de voir comment évolue la course au large. Sa transat avait comme slogan : “Un bateau, un homme, un océan”. Quel sera celui des transats en « solitaire » du futur ?

Pour ceux qui ont un doute, c’est du second degré. Je revendique mon statut de grincheux écartelé entre… Entre rien ! Pas entre la modernité du foil et l’esprit des courses d’antan. Puisque le foil n’est pas synonyme de modernité ! Il a plus de 100 ans (merci à Loick Peyron de le rappeler dans la vidéo en tête d’article). Plus d’un siècle, même si la plus grande partie des journalistes viennent de découvrir leur existence avec la coupe de l’America (avant, en France, c’était avec Eric Tabarly).

Alors, comme le dit Vincent Riou (vidéo), « on n’arrête pas le progrès » ? Le mot progrès a de nombreux sens mais il est admis qu’un progrès est synonyme d’amélioration. Et là, à part l’amélioration des performances au détriment de l’éthique (ok, de mon éthique), je ne vois pas. Et oui, on peut arrêter ce que certains appelle le progrès. Je l’espère, lorsque celui-ci va à l’encontre de la survie de la planète, de l’espèce humaine… Ou plus simplement en natation, certaines combinaisons considérées comme des progrès ont été interdites… Tout est relatif, en 1759, les tribunaux de l’inquisition étaient considérés comme une forme de progrès par certains!

D’accord, je rêve. Et je suis peut être le seul à trouver la mise en place d’une régulation assistée par une Intelligence Artificiel non compatible avec LA VOILE (la voile c’est l’utilisation par l’humain d’une force naturelle, le vent. Le pilotage via l’électronique et l’informatique nous éloigne de la maitrise par l’homme)…

J’ai terminé un de mes articles sur la régulation par : « Peut-être que je vais …. me lancer dans la réalisation d’une pirogue Lakana ». Aujourd’hui, pour gouter au plaisir de jouer avec les éléments, je réfléchi à trouver un Sunfish d’occasion…

Dernier petit lien, les débuts de la radiocommande par Nikola Tesla.

Et la suite de cet article fort intéressant :

VPLP : « C’est l’an 1 du vol océanique, … » épisode 2

Commentaires bienvenus !

A man playing with a remote controlled boat – Jason Patterson

Route du Rhum 2018, quelques images

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Quel départ, quel beau plateau, dommage que certains soient déjà « rentrés »… Ci-dessous, quelques images prises sur les pontons… Tous les bateaux n’étaient pas approchables entre autre les Utimes dont voici pour deux d’entre eux quelques vieilles images  : Banque Populaire, Gitana 17.

Multi 50

Ciela Village un des 5 Multi 50 avec foils en C

Ciela Village – F Monsonnec 04-11-18

Foils identiques sur les 5 bateaux équipés. Ici le réglage du rake et de la profondeur sur Solidaires en Peloton ARSEP

Solidaires en Peloton ARSEP – F Monsonnec 04-11-18
Solidaires en Peloton ARSEP – F Monsonnec 04-11-18

Imoca

Initiatives Coeur (les foils de La Mie Caline semblent identiques)

Initiatives Coeur – F Monsonnec 04-11-18
Initiatives Coeur – F Monsonnec 04-11-18
Initiatives Coeur – F Monsonnec 04-11-18

Art & Fenêtres (même type de foil sur Ucar St Michel, sauf erreur !)

Art et Fenetres – F Monsonnec 04-11-18

Bureau Vallée

Bureau Vallée – F Monsonnec 04-11-18
Bureau Vallée – F Monsonnec 04-11-18

La Fabrique, au port le décalage de réglage du rake était visible (foils qui sortent du pont).

La Fabrique – F Monsonnec 04-11-18

Charal, que dire de plus ?

Charal – F Monsonnec 04-11-18

Très grands aussi les foils de PRB…

PRB – F Monsonnec 04-11-18

Pas facile de bien voir les foils d’Hugo Boss…

Hugo Boss – F Monsonnec 04-11-18
Hugo Boss – F Monsonnec 04-11-18

Rhum multi

Jess (Ex Jessica Rabbit) plan Benoit Cabaret, John Level, Martin Fisher construit à Nouméa

Jess – F Monsonnec 04-11-18
Jess – F Monsonnec 04-11-18

Mon préféré de la flotte Rhum Multi PiR2, le bateau de mes amis Etienne et Françoise.

Pir2 – F Monsonnec 04-11-18
Pir2 – F Monsonnec

Des petits foils aussi sur le plan Lerouge Rayon vert, foils qui ne semblaient pas présents par le passé.

Rayon vert – F Monsonnec 04-11-18

Petit rappel des forces/foils en présence

 

Quel avenir pour les Ultims « volants » ?

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Route du Rhum 2018, Francis Joyon a gagné sur un bateau vieux de 12 ans et équipé de foils d’appoints. Et ce n’est pas pour me déplaire, pour l’homme et pour ce bateau historique (qui a connu des débuts difficiles).

Idec – F Monsonnec 04-11-18

Aucun des nouveaux « bateaux volants » n’a fini en état de marche. Les non passionnés par la voile sont pour beaucoup étonnés de voir autant de casse. Ils n’imaginent pas les forces en présence, la complexité de ces engins… Ils n’ont pas à l’esprit la RdR 2002 et ses 18 Orma au départ (les plus grands bateaux de l’époque), pour 3 à l’arrivée.

C’est malgré tout un triste spectacle. Bien avant le départ les journalistes et des coureurs avaient évoqué la complexité des supports, le manque de préparation de certains…. Mais la petite chanson d’avant le 04 novembre c’était tout de même « vous allez voir ce que vous allez voir ».

Banque Populaire IX et Gitana 17 – F Monsonnec 04-11-18

 1 – Ultimes, un point sur les forces en présence

Tout dépend bien entendu de ce que l’on appelle Ultim ou Ultime ou collectif Ultim ! Je vais m’en tenir qu’aux bateaux récents, de plus de 24 m (si j’en oublie un, merci de corriger !).

Les non volants
  •  Sodebo « 2018 » : trop lourd et trop vieux pour être équipé pour voler.
  • Idec sport : idem, quoi que, mais ce ne sera pas, semble t’il, avec Idec et Francis Joyon.
  • Spindrift : idem et trop long pour la classe Ultime 32/23
Les « volants »
  • Macif : analyse cause casse safran et perte du foil à réaliser. Fabrication de nouveaux foils, idem pour les safrans, renforcement flotteurs ? Je mets foils au pluriel, peut être que la résistance de ceux en place va être remise en question ?
  • Banque Populaire : retourné après la casse de son flotteur bâbord, bateau en cours de récupération (dans quel état ?).
  • Gitana 17 : flotteur avant tribord cassé et cela ne semble pas lié à un choc, analyse à réaliser, bateau à réparer…
  • Futur Sodebo : en construction, il est encore temps de revoir certains points !
  • Nouveaux canots : le patron d’Idec, ne dirait pas non si Francis Joyon est partant…

2 – Donc ?

L’essai Route du Rhum n’a pas fait de cadeau à cette nouvelle catégorie d’engins. Ces bateaux restent, pour moi, des trimarans à foils d’appoints équipés de grandes ailes. Les oiseaux ont peut-être sauté du nid un eu top tôt. La course Brest Océans a aile aussi du plomb dans l’aile.

Je parie que certaines équipes vont mettre en avant l’interdiction de régulation pour expliquer la casse. Avec une régulation électronique, les Ultimes auraient été mieux réglés, plus volants, abrités des vagues… S’ils ne le font pas, ce sera sûrement de peur qu’il leur soit reproché d’occulter les vrais problèmes.

Pas besoin d’être grand clerc pour savoir que les problèmes de ces bateaux étaient et sont toujours :

  • la résistance/la fiabilité des foils, mais pas seulement des appendices (ce qu’a démontré cette RdR),
  • la régulation des foils, plans porteurs dérivés de ceux utilisés pour l’America’s Cup et donc développés pour un plan d’eau protégé et un équipage de 11 équipiers en AC72 et 6 en AC45.

La voile fonctionne par cycles, il y a eu le gigantisme en monocoque (Club Med, Vendredi 13)…. les Formules 40, les Orma, les Mod 70…. j’en oublie. Beaucoup de supports naissent et se développent à vitesse grand V avant de disparaitre bien souvent encore plus vite pour des problèmes de coût ou de fragilité. On ne sait pas s’arrêter à temps, se remettre en question. Mais je ne souhaite pas être un oiseau de mauvais augure….

Après ce tableau bien négatif je pense que l’on ne va pas vers une remise en question du concept ! Trop de teams ont communiqués sur le fait que leurs bateaux volent. Les équipes vont donc analyser, consolider, réparer, faire réaliser de nouveaux appendices…. Par contre, je pense qu’il doit y avoir de la tension au sein des teams et des cabinets d’architecture et entre ces deux entités. J’aimerai être une petite souris…

A suivre, nous allons bientôt en apprendre un peu plus. Il y aura beaucoup d’intox mais les journalistes vont sûrement fouiller, ils ne vont pas passer à coté d’un sujet aussi passionnant. Souhaitons un avenir radieux à ces bateaux…

Route du Rhum, arrivée d’un foiler !

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Je ne résiste pas au plaisir de partager les superbes images de l’arrivée d’Etienne Hochedé sur Pir2, second en Rhum Multi.

J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ce valeureux bateaux construit en 1983 : Pir2, foiler à foils en Y.

Etienne avait déjà réalisé une superbe Route du Rhum en 2014.

Pir2 est arrivé second de la classe Rhum Multi et de la « petite flotte » de multicoques de l’association Golden Oldies Multihulls :

  • Pierre Antoine sur OLMIX (1er en Rhum Multi)
  • Christophe Bogrand sur STEREC AILE BLEUE (démâtage)
  • François Corre sur FRIENDS AND LOVERS (à qq miles de l’arrivée lors de la mise en ligne).
  • Etienne Hochedé sur Pir2 PORT DE FECAMP (2ème en Rhum Multi)
  • Loïck Peyron sur HAPPY – ACTION ENFANCE (3ème en Rhum Multi, un Rhum à l’ancienne)
  • Pierrick Tollemer sur RESADIA (en course)

 

Ce qu’il ne fallait pas louper au Nautic 2018

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Pour certains il y avait des foils partout, pour moi, vu le nombre de produits existants ou de projets en cours c’était maigrelet ! Le salon à perdu de sa splendeur (vieux shn…). Avec les évènements en cours on pouvait craindre que les allées allaient être vides, ce n’était heureusement pas le cas. Mais certains supports manquaient à l’appel… Heureusement, étaient présents des engins que l’ont aimerait voir sur l’eau, par exemple lors de La Semaine Affoilante de Port Fréjus du 01 au 04 mai 2019 (page Facebook) !

Désolé si je suis passé à coté d’un produit, photos et commentaires bienvenues pour compléter cette présentation. En cliquant sur les photos vous obtiendrez un format un peu plus grand…

UFO

Pavillon 1 Secteur Voile Légère Stand1 G 77.

Ufo, la petite bête donne envie d’être attrapée, de marcher vers la mer, et de la foutre à l’eau avant de tirer sur les bouts ! Le team UFO a réalisé un de mes rêves, un mini canot « simple », léger, de petite taille, pour s’éclater en solo ou en flotte…

Ufo foiler foils remontés – F Monsonnec 08-12-2018
Nicolas Bavant devant un Ufo foiler – F Monsonnec 08-12-2018

Befoil

Pavillon 1 Secteur Voiliers Stand 1 K 40

Benjamin Magnard poursuit ses projets d’engins à foils après  Voilavion V1 et 2. Mes « voisins » (le team est basé à Lorient) étaient heureux de présenter le Befoil, ce beau produit destiné entre autre aux écoles de voiles. Foils en alu (extrusion de profils perso.), coques rotomoulées, foils régulés… gages de simplicité, solidité, simplicité.

Foil alu Befoil 16 – F Monsonnec 08-12-2018
Régulation par palpeurs sur le Befoil 16 – F Monsonnec 08-12-2018

Birdyfish

Pavillon 1 Secteur Voile Légère Stand 1 F 79

Du neuf ! Ce « petit canot » à des faux airs de Fireball, ce n’est pas pour me déplaire, j’en ai eu un en bois au siècle dernier.  Et comment, pour moi, ne pas repenser au projet de Kit foiler imaginé par Claude Tisserand et dont la maquette avait une coque de Fireball ! Le Birdyfish était présenté par une jeune équipe enthousiaste (article sympa sur ce bateau).

Birdyfish « comme un Fireball » – F Monsonnec 08-12-2018
Birdyfish – F Monsonnec 08-12-2018

F 101 & WHISPER

Pavillon 1 Secteur Voile Légère Stand 1 G 74

Dart présentait ses deux engins à foils, le F101 et le Whisper qui étaient présents à LSA 2018 Port Fréjus. Quelles lignes ! De beaux bateaux aux foils régulés, aux lignes tendues, agressives mais aussi sensuelles !

F101 – F Monsonnec 08-12-2018
Whisper – F Monsonnec 08-12-2018

Waszp

Pas de team Waszp à l’horizon (ou alors j’ai mal organisé ma visite) mais un beau Waszp estampillé « ENVSN » sur le stand  École française de voile.

Waszp – F Monsonnec 08-12-2018

Redwood Paddle

Pavillon 1Secteur Glisse Stand 1 D 74

Une belle surface et de beaux produits chez Redwood comme des surfoils électriques, mais pas seulement.

Rewoodpaddle Elec – F Monsonnec 08-12-2018
Rewoodpaddle – F Monsonnec 08-12-2018

Loke Composite

Pavillon 1 Secteur Glisse Stand 1 E 76

Nous aurions aimé que Loïc et Kevin de Loke Composite / Loke Foil puissent se rendre dispo. pour LSA 2018. Mais l’équipe avait du travail et c’est très bon signe pour cette très sympathique équipe qui se diversifie dans la réalisation de pièces composites autres que les plans porteurs. Article sympa sur Loke…

Kévin sur le stand Loke Composite – F Monsonnec 08-12-2018

Starboard

Pavillon 1 Secteur Glisse Stand 1 C 73

De beaux foils aussi chez Starboard avec là aussi un foil pour Paddle.

Starboard Foil – F Monsonnec 08-12-2018
Starboard Foil – F Monsonnec 08-12-2018

Tiki Factory

Pavillon 1Secteur Glisse Stand 1 F 74

Tiki Facory présentait une planche de windfoil gonflable équipée d’un foil Horue. La Tiki Airfoil 230.

Foil Horue – F Monsonnec 08-12-2018
Airfoil 230- F Monsonnec 08-12-2018

Figaro 3

Pavillon 1 Secteur Voiliers Stand 1 G 60

Le Figaro 3 était là pour représenter l’envolée des foils sur de « gros » supports. Avait lieu le samedi soir le tirage au sort des bateaux de la future Figaro.

Figaro 3 – F Monsonnec 08-12-2018

Les projets d’Yvan Bourgnon…

Pour présenter son projet de Tour du monde à l’envers sur un ancien plan Irens, Yvan Bourgnon exposait le NacraF20FCS qu’il a utilisé pour ses précédents défis (avec son fils Mathis).

Tour du monde Y Bourgnon – F Monsonnec 08-12-2018
Y Bourgnon – F Monsonnec 08-12-2018

Seair

Pavillon 2 – 2 Secteur  Pneumatique Stand 2.2 B 11

Seair présentait son nouveau modèle de Flying Rib à l’entrée du Nautic et avait aussi un stand. C’est toujours un plaisir de discuter avec Bertrand Castelnerac et le reste de l’équipe.

FlyingRib Seair sur le parvis – F Monsonnec 08-12-2018

Bird-E-marine

Stand Pays de la Loire

J’avais évoqué ce projet dans la Ptite News 43, belle surprise de découvrir ce LUPO, un scooter électrique à foils sur le stand des Pays de la Loire. Beau design pour cet engin aux foils régulés électroniquement qui venait tout juste d’être terminé. Plus d’informations sur le site qui vient juste d’être mis en ligne.

le LUPO de Bird E Marine – F Monsonnec 08-12-2018

Overboat

Pavillon 1 Secteur Solaires / électriques Stand 1 A 14

C’est au détour d’une allée en fin de salon que je suis tombé sur cette présentation d’un projet de canot électrique à foil. Il était tard, la petite maquette était seule.

La maquette de Overboat – F Monsonnec 08-12-2018

Charles Heidsieck IV, toujours vivant !

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Photo Christian Février

I – Jeanne…

Pour les membres des Golden Oldies Multihulls (GOM) dont je fais partie, le foiler Charles Heidsieck IV n’existe plus : sacrée Jeanne !

Flash-back, le 16 septembre 2004 la tempête tropicale Jeanne devient un cyclone de catégorie 3 (178 à 210 km/h) et atteint Saint-Domingue détruisant à jamais de nombreux géants nés dans les années 80. La république Dominicaine était devenue la maison de retraite des grands multicoques français, embarquant des grappes de touristes abreuvés de cocktails.

Jeanne fait donc du « petit bois » de Charles Heidsieck IV (…), Fleury Michon VII, Sofati Soconav Québec, Charente Maritime II…. Même si pour ce dernier rien n’est moins sûr…

Oui mais voilà, depuis plusieurs mois une info. lue dans la Newsletter GOM me poursuit (N° 42 de nov. 2017). Dans cette lettre d’information que nous concocte avec passion Philippe Echelle, Marc Fazilleau (ex propriétaire du trimaran ROYALE), nous informait de la présence de l’ex RMO et potentiellement de Charles Heidseick IV dans le rio Cumasaya. Vendredi dernier, j’ai enfin pris le temps de vérifier cette info. Elle restait coincée dans mon cerveau il fallait que je la déloge.

II – Rio Cumasaya

Google Maps ne connaissant pas « Rio Cumasaya », j’ai démarré une recherche avec seulement « Cumasaya » et je suis tombé sur un commentaire de Forum sur un hôtel du même nom. De fil en aiguille, je suis retourné sur Google Map et après quelques glissements de souris et de zooms est apparue l’image ci-dessous ! Une photo qui rappellera des souvenirs à Sylvain, Gilles, Olivier, Jean Philippe… qui ont navigués sur ce bateau à Marseille, St Martin… et qui avaient réagi sur Foilers après la mise en place du « Jeu N°9 » dédié à ce bateau.

Google map 12/01/2019

Ce type de recherches est presque un passetemps au sein des GOM ! Un de nos membres, Bruno Fehrenbach, a lancé la mode en 2007 en découvrant sur Google Earth le trimaran Gordano Goose dans une décharge de Minorque. Avec une équipe de warriors, ils ont sauvé cette merveille des griffes d’un bulldozer ! S’en ait suivi un épique retour en France et une longue remise en état, le bateau navigue aujourd’hui en méditerranée…

Tout content de ma trouvaille, mais un peu sceptique, j’ai transmis la position (18°25’14.9″N 69°05’03.4″W) à un petit noyau d’adhérent. Hervé, propriétaire du très beau plan Newick NADA, a poussé les recherches plus loin. Alors que je demandais s’il manquait un « bout », Hervé a trouvé une autre vue qui le montre complet.

Bing Maps 12/01/2019

Il a aussi vérifié que la bête était toujours dans le rio le 01/01/2019 grâce à Landsat 1 & 2. Idée judicieuse, il fallait y penser !!!

Enfin, il a trouvé une vidéo réalisée par Kimberly & John-Michael (OurLifeAquaticPuraVida) dont voici une impression d’écran (elle sautait aux yeux sur la page de recherche, je suis passé à côté).

Extrait de la vidéo Youtube de « OurLifeAquaticPuraVida »

La bête est bien là, en triste état. Ses foils en V semblent avoir été remplacés par des dérives droites. Il n’est pas mort mais n’est pas loin de l’être. Comment expliquer qu’il n’ait pas été détruit en 2004 ? Mystère. Il a peut-être subi des dégâts en 2004, puis aurait été remis en état, ce qui expliquerait les dérives droites … ?

Qui aujourd’hui pourrait mettre de l’argent dans ce bateau qui esthétiquement en a fait rêver plus d’un mais qui est mal né ? S’il est là, c’est qu’il n’est plus rentable et il a sûrement été pillé. Un jour il partira à la dérive, ou coulera… Mais j’aimerai avoir tort.

III – La bête

Le concept

Sur le papier en 1984, c’était la « bête ultime », un bateau qui devait être semi-sustenté grâce à :

  • De grands foils en V
  • Un foil en V inversé monté sur la dérive (idem Ultimes d’aujourd’hui)
  • Une poutre très large au profil d’aile devant générer un effet de sol. Mais déjà lors de la mise à l’eau pour certains la distance mer/poutre, la surface accidentée de la mer et la vitesse de l’engin… ne pouvait pas générer cet effet.
  • Un mat aile inclinable de 20°
  • Des voiles gonflables. Une double enveloppe raidie par des lattes avec une écope en tête pour gonfler naturellement la voile avec la vitesse.
  • Une coque centrale large devant permettre de partir au planning…

Mais alors qu’il fallait qu’il soit léger, il était lourd. Prévu pour peser 13.2 tonnes, il en faisait 5 de plus lors de sa mise à l’eau et devait approcher les 20 tonnes en fonctionnement. La faute à qui ? Certains ont parlé d’une mauvaise gestion de la construction, d’autres de plans insuffisamment précis…

Plus d’information sur le concept sur le site de Gilles Vaton. Et pour découvrir, ou redécouvrir, les dessins et photos parus dans la presse depuis 1984, le site Histoire des Halfs.

Charles Heidsieck IV lors de sa mise à l’eau

  • Longueur : 25,80 m
  • Architecte : Gilles Vaton
  • Longueur flotteurs : 10.50 m
  • Largeur : 25.91 m
  • Poids : 18.00 t (?)
  • Hauteur du mât : 31 m
  • Corde du mât : 1.50 m
  • Tirant d’eau : 4 m
  • Matériaux : verre polyester/sandwich Normex
  • Surface de voile au près : 346 m²
  • Surface de voile au portant : 796 m²

Petit résumé de sa vie

  • 1984 : Fin de construction dans le chantier Multiplast (alors basé à Carquefou) et mise à l’eau en juillet.
Mise à l’eau de Charles Heidsieck IV – photo Christian Février
  • 1984 : 4 août, première sortie sous voile
La double page de Voiles et voiliers novembre 1984
  • 1984 : Grand prix de la Rochelle abandon drisse cassée
  • 1984 : Multicup à la Baule
  • 1984 : La Baule/Brest
  • 1984 : Semaine de vitesse de Brest
Charles Heidseick V (mat aile) - La Trinité sur Mer - photo FM 1985
Charles Heidseick IV – La Trinité sur mer – photo FM 1984
  • 1984 : Décembre, démâte en se rendant au départ de la Route de la Découverte. Le bateau est ramené à Brest, exit le mât aile et les voiles gonflables, il est équipé d’un mat alu.
Charles Heidseick V – La Trinité sur Mer – photo D Le Lostec 1985
  • 1985 : Mois d’aout, il prend le départ du Tour de l’Europe mais est victime de nombreux soucis de gréement, safrans et structure et abandonne.
  • 1985 : Septembre, le sponsor et le skipper jettent l’éponge.
  • 1986 : En juillet, une vente aux enchères est organisée à La trinité sur mer mais le bateau n’est pas vendu.
  • 1986 : Il fait un cours séjour chez CdK : remplacement de l’arrière des carénages de bras par des toiles, suppressions du foil sous la quille… Le bateau large de 26 m est devant la cale, pour sortir 2 Formule 40, CdK les fait passer sous les bras, entre les foils et la coque !
  • 1987 : Porte le nom d’Axial et navigue à la journée à partir de Saint Tropez et passe l’hiver aux Antilles. Sylvain Jouanno a mis en ligne quelques images de la traversée Marseille/Les Saintes.
Sous le nom d’Axial, doc commercial via Romanet Sylvain
  • 1992 : Il revient à Marseille, le propriétaire à l’époque aurait eu des problèmes fiscaux…
  • ……..
  • 1998 : Il porte de nouveau le nom de Charles Heidsieck à Saint Domingue et fait des sorties à la journée.
Charles Heidsieck IV – photo Guido Gehlhaar 07-1998
  • ……..
  • 2004 : Il est, pour beaucoup, porté disparu mais est en fait toujours à Saint Domingue !
  • ……..
  • 2018 : César Carré édite un petit livre sur la traversée de l’Atlantique 1987. « Atlantique 87 » éditions IM2 arha (auteur : Caïus de Meurdrac).

Maquettes

La très belle maquette qui était souvent présentée dans des articles à du faire naitre des vocations de modéliste (de quoi ?). Ce n’est pas Phil de B qui me contredira. Voici deux exemples.

L’originale

Source inconnue

Une maquette vendue sur Ebay il y a quelques mois à 380 € !

La maquette réalisée par Erwin Dörzapf

 

La Semaine Affoilante, c’est reparti !

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Après 3 éditions bretonnes, en 2018 la SEM Port Fréjus et le team LSA se sont associés pour poursuivre l’aventure.  L’édition 2018 a confirmé que la baie de Fréjus et les aménagements de Port Fréjus étaient parfaits pour foiler. Du 1er au 4 Mai 2019 à Port-Fréjus, La Semaine Affoilante® installe donc pour la seconde fois ses foils en Méditerranée !

La Semaine Affoilante® c’est :
  • Le premier et plus grand rassemblement d’engins nautiques volants en France,
  • La mise en valeur d’un site du littoral français propice à la pratique du foil et accessible au grand public,
  • Un outil pour mettre en valeur et promouvoir les supports nautiques de demain,
  • Une rencontre conviviale avec des échanges et des animations (tout sur l’édition 2018).

La SEM Port-Fréjus, avec le support du Team LSA, a souhaité rassembler pratiquants et constructeurs pour un évènement d’exception.

Nombre de supports à foils évolueront sous vos yeux sur le plan d’eau du golfe de Fréjus : Kitefoils, Windfoils, Moths, catamarans et trimarans à foils, hydrofoils à moteur et propulsion humaine…

Public, passionné de navigations « volantes » et amateurs de découverte, vous pourrez admirer, naviguer, approcher l’ensemble de ces supports.

Une fête sur et au-dessus de l’eau mais aussi à terre

Des engins différents, les plus grandes marques et les meilleurs pratiquants sont attendus durant ces trois jours, le spectacle s’annonce superbe.

Et la fête sera aussi à terre où tout sera prévu pour l’accueil du public au plus près des machines volantes.

Pour les exposants

Nous serions très heureux de vous accueillir pour exposer vos produits. Notre tarif forfaitaire pour les 3 jours, du 2 au 4 mai, est de 150 € quelle que soit la surface d’exposition (dans la limite des places disponibles). Possibilité de vous installer la veille en fin d’après-midi dès que le Village de tentes sera mise en place.

Ce tarif comprend la fourniture de :

  • une tente de 4 mètres par 4,
  • une alimentation électrique,
  • un accès gratuit pour votre véhicule et votre remorque,
  • une zone de stockage pour votre matériel (gardiennée la nuit),
  • un emplacement à flot si besoin (catamaran, prototype, monocoque),
  • les petits déjeuners et les déjeuners du jeudi au samedi (1 personne),
  • une invitation à l’apéritif d’inauguration du mercredi soir,
  • une invitation à la soirée barbecue remise des prix du samedi soir,
  • un pack cadeau d’inscription.

Un complément de 40 € par personne sera demandé pour les frais de repas.

Coureurs et Exposants

Voici tous les éléments nécessaires à votre information et participation :

A très bientôt !

 


Les foils en monocoques, tous des « DSS » ?

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Derrière ce titre provocateur, se cache une interrogation née à St Malo devant les Imoca alignés avant le départ de la Route du Rhum. Est-ce que les  monocoques à foils d’aujourd’hui sont couverts par le brevet DSS ? Car si pour certains le brevet DSS ne concerne que l’utilisation d’un foil horizontal, le brevet est plus complet (peut être trop !).

1. Le DSS, c’est quoi ?

Le brevet DSS EP2004479B1 (pour Dynamic Stability System) a été déposé en avril 2007. Il décrit plusieurs configurations de plans porteurs pour monocoques. La plus connue est un plan porteur prévue pour être proche de l’horizontale une fois le bateau gité (fig 1 à 3). Il génère de la portance dynamique qui allège le bateau et accroit le couple de redressement.

Extraits brevet EP2004479B1 fig 3-8-17-19-23

La revendication 1 est la plus importante, voici une tentative de résumé (en cas de doutes, se référer au brevet) :

Voilier monocoque équipé d’une aile immergée pouvant être rétractée à l’intérieur de la coque ou déployée sous le vent. Cette aile est équipée d’un système permettant son déploiement. Son allongement est d’un rapport supérieur à 2/1. L’aile déployée génère : un moment de redressement qui limite le moment de gite et une force de soulèvement, sans toutefois faire entièrement décoller le bateau. L’aile déployée a un angle d’attaque compris entre 2 et 6°, elle est orientée à un angle compris entre 5 et 20° avec l’horizontale lorsque le voilier ne gite pas et sa longueur exposée est supérieure à 7% d’une hauteur du mat le plus haut…

2. Le cas des Imoca…

C’est après le Vendée Globe 2012/2013 que les cabinets VPLP & Verdier ont commencé à travailler sur la mise en place de foils pour Safran 2 et Banque Populaire VIII (le cabinet Verdier faisait partie de Team New Zealand). Il fallait, entre autre, contrecarrer la diminution du couple de redressement généré par la portance de la quille (l’angulation de l’axe génère une incidence donc de la portance). Le DSS, dans sa version la plus connue, pouvait être une piste de travail… Mais cet appendice ne développe pas de force antidérive et la jauge limite le nombre d’appendice à cinq. Il a donc fallu imaginer un design permettant de concilier portance verticale et force antidérive. En juillet 2014 le team Banque Populaire a vérifié la viabilité de cette piste en testant trois types de dérives sur un Mini 6,50, une classique et deux plans porteurs. C’est à partir de ces recherches qu’ont été mis au point les premier foils « Dali ». Mais, si vous poursuivez la lecture de cet article, vous verrez que cela faisait 20 ans que des dérives asymétriques permettaient d’alléger les 60 pieds…

Schéma F. Monsonnec 12-2018

3. Les bateaux potentiellement concernés

4. Antécédents ?

4.1 Ceux qui ont navigué

4.1.1 Foils déportés

Quelques monocoques avec foils déportés conçus avant 2007 et dont les plans porteurs participaient à l’équilibre latéral. Vous ne trouverez pas les bateaux dont l’équilibre est géré par l’équipage, ceux dont les foils ont une épaisseur suffisante pour apporter un certain volume, les Bruce foilers et les chien de mer.

Quelques monocoques à foils déportés réalisés avant 2007

4.1.1 Foils non déportés

PRB – Finot / Conq – 1996 – dérives/foils – Archimédien

Isabelle Autissier a été une des premières à tester une quille pivotante en 60 pieds sur son Ecureuil-Poitou Charente aussi équipé de deux dérives. Mais il faut attendre 1996 et PRB pour que les dérives soient asymétriques. L’année suivante Géodis, dans sa version 1997, est équipé de dérives du même type. Voici ce qu’en disait dernièrement (OF 10-12-18) Christophe Auguin  :

…Sur le mien, après le Vendée, on avait d’ailleurs testé ce qui pouvait préfigurer les foils pour faire New York – San Francisco, avec des dérives qui donnaient trois tonnes de poussée verticale à partir de 15-20 nœuds et la moitié du bateau décollait….

Ensuite, ces dérives vont de plus en plus s’écarter de l’axe, pour gagner en couple au point de presque devenir des dérives de Tjalks (Bateaux hollandais).

PRB – Professional Boatbuilder N°64 2000- doc Finot-Conq

Safran – VPLP/Verdier – 2007 – dérives/foils – Archimédien

Pour la première fois des dérives courbes sont installées sur un monocoque de course. Elles sont dirigées à l’inverse des dessins présents sur le DSS (fig 19). Les avantages mis en avant par les architectes dans Seahorse de déc. 2007 étaient les suivants (je rajoute que ces dérives sortent perpendiculairement, ou presque, du bordé) :

  • Bon compromis entre la portance et la traînée,
  • Les foils fortement incurvés se trouvent plus près de l’axe du pont,
  • Un effet d’amortissement positif en navigation…
Le même type de foils sur Paprec – photo F. Monsonnec 10-2010

4.2 Brevets et projets

Petite collection pour confirmer que la stabilisation de monocoques par des foils ne date pas d’hier. Je n’ai pas été en mesure de trouver trace d’un projet de Sylvestre Langevin (début des années 80) : un monocoque équipé d’un bras aux extrémités extensibles et terminées par des foils en T.

US1356300A – 1920 – Dès 1920, les frères McIntyre, publient un brevet avec comme introduction : « Notre invention concerne les embarcations à voile, notre but est de proposer des plans de stabilisation adaptés pour contrer la pression de retournement générés par le vent et maintenir ainsi la position sensiblement verticale de l’embarcation en fonctionnement ».

Poland Foiler – avant 1978 – Et oui, avant 1978 Richard Poland avait imaginé placer des foils en L de chaque coté de cette coque de 25 pieds. Le bateau a été construit et a navigué, mais sans les foils en L à l’incidence réglable…

AYRS #90 November 1978

US4635577 – 1987 – Voici des bras/foils qui effleurent la surface. Ce brevet démontre qu’il est possible de breveter deux fois la «même idée» car le frère jumeau existe plus tard en 97 (et ce n’est pas le seul exemple) ! Surtout, certains s’emploient à breveter ce que d’autres ont développé il y a bien longtemps. Les «Balance board boats» de Palk Bay (Inde), observés avant 1920, utilisaient déjà cet artifice !

FR 2877311 A1-1 – 2004 – L’histoire de ce brevet (cité dans le brevet DSS) mérite à lui seul un article. Comment le DSS à pu être déposé alors que 3 ans auparavant François Rougier, aidé de Marc Emig, présentait ce concept ? Voici deux extraits de ce brevet cette déclaration d’utilité publique*, cela se passe de commentaire !

* modification du 26/03/2019

Hydrofoils Applied to Canting-keel Yachts – 2006 – Les auteurs de cette étude, Richard S. Milne et Phillip J. Helmore, ont en 2006 étudié la possibilité d’installer des hydrofoils rétractables sur un maxi-yacht à quille pendulaire. Il s’agissait d’un projet de thèse de premier cycle achevé en 2006. Richard Milne a réalisé une grande part des travaux, maquettes, conception et fabrication des foils et du banc d’essai. Les co-auteurs ont présenté les résultats de cette étude lors d’une conférence internationale en 2008 à Sydney.

Extraits de « Hydrofoils Applied to Canting-keel Yachts »

Et si vous en voulez encore :  US3324815A – 1966 ; US3373710A – 1968 ; US3505968A – 1970  ; US3520267A – 1970 …

5. Analyse du brevet EP2004479B1

J’ai étudié le brevet DSS EP2004479B1 pour essayer de vérifier si les Imoca et autres mono à foils étaient couverts ou non par ce brevet. Voici un résumé des éléments que j’ai mis en avant. Il s’agit d’extraits de la partie en français du brevet, page 13 (travail aussi réalisé sur la partie en anglais).

Page 2 parties [0010] et [0011] – Ce brevet traite de l’ajout de portance pour réguler l’équilibre latérale d’un monocoque à quille : si l’appendice permet aussi de lutter contre la dérive, il pourrait ne pas être couvert par le DSS ?

Page 3 colonne gauche lignes 22 à 26 [0013] – La revendication 1 stipule que l’angle d’incidence est compris en 2 et 6° : utiliser une incidence supérieure à 6° (mais risques de  décrochage et trainée supérieure).

Page 3 colonne gauche lignes 26 à 31 [0013] – Le brevet stipule que l’angle du plan porteur fait un angle par rapport à l’horizontal compris entre 2 et 20° : concevoir un foil avec un angle entre l’horizontale et la partie portante (tip) et/ou de la partie antidérive (shaft) supérieure à 20 ?

Page 3 colonne droite lignes 7 à 11 [0015] – Les appendices couverts par le brevet  DSS sont positionnés à une distance du centre de gravité égale ou inférieure à 15% de la longueur totale : dans la mesure du possible, placer les foils à + de 15% de la LOA ? Rappel : la LOA c’est la longueur hors-tout ou longueur d’encombrement. Elle correspond à la distance entre les points extrêmes avant et arrière de la structure permanente du bateau. Ceci inclut les éventuels espars, balcons… Il est donc possible de jouer sur certains artifices ?!

Page 3 colonne droite lignes 16 à 19 [0015] – Ce brevet semble exclure les engins volants si mon analyse de la partie suivante est correcte : (f) …. et une force de soulèvement afin de soulever partiellement mais pas totalement le bateau hors de l’eau….

Trois des éléments cités sous forme de schéma.

6. Validation de mes idées, autres pistes

Pour valider mon analyse et collecter d’autres idées, j’ai envoyé mon travail à plus de 25 personnes potentiellement concernées : architectes, historiens, experts, navigants, passionnés. Le Team DSS, m’a  demandé pourquoi je m’intéressais au sujet et mon background. Malgré une réponse très détaillée, je n’ai pas reçu de réponse. Tant pis, cela n’excusera pas le fait d’avoir écrit des choses inexactes mais l’expliquera un peu ! Voici un résumé de cette consultation (France, UK, US…).

  • Le brevet DSS « ne peut prétendre inventer la stabilisation par foils d’un monocoque »…
  • Le DSS est un plan additionnel proche des ailerons de stabilité dynamique qui équipent les paquebots, ferries… « ailerons qui ne sont pas brevetés ».
  • Le fait qu’un brevet ait été accepté ne signifie aucunement qu’il soit défendable. Si un antécédent est démontré le brevet est invalidé.
  • Un brevet est « facile à déposer », mais difficile à maintenir, il faut payer une redevance tous les ans et dans tous les pays où on veut le maintenir.
  • Si le détenteur du brevet semble ne pas se manifester contre les teams Imoca c’est qu’il ne peut prétendre qu’à une récupération de royalties et les Imoca ne sont pas des entreprises lucratives.
  • Lorsque l’on règle les couts de la prestation à DSS, il semble que l’on ne paye pas les royalties. Un brevet est aussi un bon outil de communication.
  • La revendication 1 est fondamentale : si elle n’est pas validée, cela ne sert à rien de poursuivre.
  • La « vraie invention » est le système de rétraction du foil dans la coque.
  • La priorité du brevet est un foil exclusivement voué à la stabilisation d’un monocoque, les engins volants ne sont donc pas couverts par ce brevet. Le DSS, du fait de sa faible immersion, ne permet pas d’extraire intégralement la coque de l’eau.
  • Le système DSS, travaillant à la surface de l’eau, il est « particulièrement peu efficace ».
  • Un des arguments avancés pour prouver que les foils d’Imoca ne contreviennent pas le brevet, c’est qu’ils sont aussi conçus pour développer une résistance latérale.
  • Pour les IMOCA et certains 6.50, la partie de foils vouée à la stabilisation voire à la portance ne s’escamote pas dans la coque.
  • Un foil à inclinaison variable et d’angle supérieur à 20° par rapport à l’horizontale, permet de sortir de la protection du brevet DSS.
  • Les configurations autres que le « DSS standard », présentées sous forme de dessin (fig 17 par ex) auraient dû être protégées par leur propre brevet et non par un schéma.

7. Conclusions

7.1 D’une manière générale

  • Il n’a pas fallu attendre 2007 pour voir des monocoques utiliser des foils pour leur stabilité.
  • Si on ne s’attache qu’aux appendices rétractables dans la coque, dès 1997 Finot-Conq testaient des foils rectilignes.
  • En 2004, François Rougier dépose le brevet FR 2877311 A1-1 très similaire au DSS. Pour moi, il aurait dû empêcher le dépôt du brevet DSS !
  • Des projets de monocoques à foils en L existaient avant 2007 et donc avant 2015 (Imoca) : projet Poland Foiler de 1978 ; Richard S. Milne et Phillip J. Helmore en 2006.
  • Un brevet est un « objet » difficile à créer, plus que l’idée que l’on souhaite déposer ?
  • Pour les Imoca, la limitation du nombre d’appendices a obligé les teams à s’écarter du brevet DSS : salvateur !
  • D’une manière générale, des brevets très similaires existent !
  • Certains brevets couvrent ce qui semble « appartenir au quotidien » !

7.2 Pour les non volants

La question de la couverture de ce brevet peut se poser aux concepteurs de monocoques à foils. Ils peuvent :

  • Espérer passer inaperçu parmi tous les projets potentiellement concernés !
  • Espérer se défendre en évoquant les précédents supports à foils existants… ?
  • Développer un design qui sort de la « box » des revendications de ce brevet.

7.3 Pour les volants

Pour moi, mais je ne suis pas un spécialiste des brevets, la question ne se pose même pas, ce brevet ne concerne pas les engins volants ! Mais les idées ci-dessus restent valables…

8. Addendum

Je passe sur les brevets du même concept déposés après 2007… voici une partie qui pourrait s’appeler « d’autres y ont déjà pensé« …

Dans cette catégorie, je retiens une remarque que m’a faite François Rougier (brevet FR-A-2 877 311) : « est-ce que les nouveaux bateaux de la Cup ne tombent pas sous le coup du brevet FR2807006 de Martin Defline ? »

Je rajoute un dessin réalisé en  1970, ou avant, par Norman Riggs ! « On invente rien… »

Toujours dans la catégorie « je brevette la roue », messieurs Laurent et Jennett-Wilson, ont séparément breveté en 1965 le concept de prao amphidrome : les polynésiens avaient oublié de le faire… !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Semaine Affoilante 2019 – vidéo

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Avant mon récapitulatif de cette superbe semaine, voici la vidéo de Horue movie. Un très beau résumé de cet évènement organisé par la SEM Port Fréjus avec le concours du « Team LSA ». La Semaine Affoilante, le premier et plus grand rassemblement d’engins nautiques volants en France!

A ne pas louper non plus les très belles photos et vidéos sur la page facebook.

A bientôt pour plus d’éléments et d’autres images.

 

LSA 2019, le récap

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Après 3 éditions réussies à St Pierre Quiberon, en 2018 la SEM Port Fréjus et le Team LSA ont décidé de s’associer pour organiser une Semaine Affoilante  en méditerranée. Il faut dire que Port Fréjus est le site parfait : parking exposant, descente de mise à l’eau abritée, plage, digue pour les spectateurs… Un site ouvert et accessible au public.

Alors comment nous n’aurions pas pu nous donner rendez vous en 2019 ? Après avoir initié ce projet, c’est en toute confiance que le Team LSA a encore plus délégué l’organisation au duo « Fréjussiens » Glenn Fauchon & Philippe Manon, sans oublier toutes les équipes de l’AMSN, de l’école de voile de Port Fréjus du FKS, de la ville… Des équipes à terre et sur l’eau prêtent à se mette en quatre pour que la fête soit belle. Mais aussi des exposants et des coureurs en accord avec le concept, mettre en avant la pratique du foil, naviguer, présenter des produits, être accessible aux nouveaux pratiquants et au public… Au programme : challenges sportifs, parcours, runs, salon exposants, concert, repas, conférences, animations pour les enfants, essais…

La vidéo officielle Horue Movie Production 

Bien occupé à la gestion des trackers j’ai moins souvent pu être derrière mon appareil photo (mon tél !), pour de vraies photos, entre autre celles d’Ewa, une visite sur la page Facebook s’impose.

Quelques images (animées) sans drone, sans matos de pro, ce que l’on peut filmer à LSA avec son téléphone.

La digue de Port Fréjus
Mickael de I fly faisait tente commune avec Taaroa
Le Befoil
Quel plaisir de recevoir les One Fly en force
Première nav pour Phil de Brac et son très beau T2 !
Mercredi 01

Le mercredi était dédié de 14h00 à 18h00 à l’arrivée des exposants. Mais dès 10h00 certains exposants poussaient les barrières pour entrer ! Une arrivée dispersée dans une ambiance décontractée. On a plaisir à retrouver les têtes connues et à faire le bilan de l’année écoulée. C’est avec grand plaisir que je retrouve Ernst Michael et son I Fly qui a fait 1600 km depuis le Portugal pour être présent !! Le vent étant au rendez-vous (12 nœuds env.) quelques kites et windfoils ne résistent pas à sortir le matos ce qui nous permet de tester les tracker Géoracing sur un run installé par la dynamique équipe sur l’eau. Quelques runs à plus de 26 nœuds pour s’échauffer. Bravo Alberic (Dubray) avec 26,90 nœuds.

Le team Horue, fidèle au rendez-vous pour la 5ème fois !
Olivier d’X trem foil pour la seconde année
Freeride attitude, « le local »
AHD en cours de montage
Le stand Alpine foil
Jeudi 02

Un petit dèj très cool préparé par l’Alba attend les participants et organisateurs sur la zone exposants. Un petit dèj. qui se prolonge tranquillement jusqu’au briefing pour ceux qui ont roulés pour rejoindre Port Fréjus. Phil de Brac, qui est descendu d’Amiens, profite que le vent ne soit pas encore trop fort pour terminer le montage de son T2 (pour Triceratops 2). A 13h45 le vent est bel et bien là, les bouées en place et les riders sur l’eau, parés pour la première manche en windfoil…
Pour les spectateurs le spectacle est au « large » mais aussi à quelques dizaines de mètres de la digue et de la plage. Micka gratte les nuages avec ses jumps. Philippe Caneri nous gratifie de jibes ou « kono ». Mimi équipée de sa voile Storm démontre sa maîtrise en surfant les vagues ou en passant en devant les spectateurs assise sur sa planche. Une navigation strapless « à la cool », comme aime à le répéter Jeff notre commentateur (Jeff Valet anciennement Kite News). Du côté des engins à coques, le team One fly et Ernst Michael font voler leurs flotteurs. Les riders arrivent jusqu’au dernier moment comme Nicolas Goyard champion du monde de vitesse en windfoil avec 35,10 nœuds.  Apres 3 parcours pour les kites et autant pour les windfoils on pourrait penser les coureurs lessivés et bien non. Ils sont partants pour des runs ! La soirée se termine par le pot d’ouverture de LSA 2019 avec les représentants de la mairie. La  marquisette permet d’encore plus détendre l’atmosphère qui n’était déjà pas très tendue ! Comme en 2018, un noyau de doux dingues n’en n’a pas encore assez… Le team Horue accompagné des représentants du Team LSA, de Phil de Brac, Jérôme G et enfin Ulrike et Bastian de Waviator se dirigent vers le canal pour tester le surf à foil électrique Waviator. Un régale pour les yeux et les zygomatique.  Des essais au cœur de Port Fréjus sous l’emblématique pont de ville.

Au cœur de la ville
Jacky et Matthieu dans la tente sono et trackers
Vendredi 03

LSA Port Fréjus c’est du spectacle en mer mais aussi dans le port. Ce vendredi nous profitons du calme de la matinée pour admirer le vol des E surf et E surfoil : des tapis volants. A 14H30, le thermique se lève et les coureurs vont à l’eau. Pendant que les kites font le show, à terre le public peut admirer les images du film de Matthieu Girolet. De Dunkerque à Monaco en kite foil plus de 2400 milles. La projection terminée Matthieu répond aux questions des spectateurs. Le vent étant plus faiblard que la veille, l’équipe sur l’eau n’a pu lancer « que » 5 parcours pour kites. Mais à terre on profite des démo. des Onefly et du IFly au ras de la digue. Pour compléter le tableau certains testent le foil tracté.

Bastian et Ulrike de Waviator
Whimsifoil
Electro Surf présentait des produits Takuma

eFoil en vidéo…

Samedi 04

En attendant le thermique l’équipe Horue (Foils et Movies) s’organise pour de nouvelles « aventures » en slalom pumping entre les bouées du port ! A 11h00, Jacky le président du comité de course présente le programme du jour avec la mise en place de deux runs en parallèle. Run au vent pour les engins et windfoil, le second pour les kites. Par 8 nœuds de vent Gaspard Dabbadie nous gratifie de pointes à 33 nœuds et ce n’est pas fini ! Le vent monte et tous les supports sont sur l’eau. Jean Guillaume Rivaud et Philippe Caneri, font le spectacle en kite et Windfoil. En milieu de journée l’équipe sur l’eau organise un parcours vers le Lion de mer pour l’ensemble des supports. Sur la plage, ceux qui n’ont pas souhaité virer la bouée du Lion de mer se défoncent dans les vagues ou essayent la Foil Wing de Duotone. A 18h30 après la récupération des trackers et la compilation des résultats, la remise des prix peut avoir lieu. C’est le signe que la fête est malheureusement bientôt terminée. C’est l’occasion de remercier tous ceux qui ont fait en sorte que la fête soit belle et surtout d’annoncer les vainqueurs de LSA 2019, voir ci-dessous… Gaspard Dabbadie en kitefoil a claqué une V max de 35.90 noeuds et une vitesse moyenne de 35.84 sur 500 m !

Le stand d’Easyphoto.com a permis de beaux délires (selfies)
Jeff Valet, Gilbert Saint Blancat et Matin Turbil
Les résultats, meilleurs runs
Les résultats, races
LSA Port Fréjus 2019 en chiffres

Cet évènement a été organisé par la CAPITAINERIE DE PORT-FREJUS et le TEAM LSA

  •  17 exposants,
  • 35 nœuds vitesse dépassée en kitefoil
  • 2000 miles parcourus sur les parcours,
  • Des milliers de visiteurs (ok j’exagère)

LSA c’est LA fête du foil

Pas de LSA sans un bon repas entre riders exposants et organisateurs
Remerciements

Merci à tous, au public venu nombreux, aux coureurs.

Aux partenaires :

Aux exposants :

  • A toute l’équipe de la capitainerie de Port-Fréjus et du Team LSA
  • A notre comité de course Jacky, Mathieu, Bernard, Sébastien et leur super team,
  • A Jean-Guillaume, notre « kiteur fou » roi du freestyle
  • A tous les bénévoles participants du Club nautique, du Fréjus kite surf et du Chant des dauphins
  • A Matthieu Girolet, l’aventurier kiteur pour ses conférences palpitantes
  • A Jeff, notre animateur
  • A Boris et Valère, nos cameramans de choc
  • A Ewa, notre photographe
  • A Sébastien de l’Alba plage pour sa bonne humeur et son efficacité
  • A toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de LA SEMAINE AFFOILANTE

l’Hydroptère : sauvé !

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9h00 samedi 29 juin, je reçois un SMS d’un numéro inconnu de mon répertoire : « … c’est officiel depuis hier, nous avons sauvé la légende ! ».

Je n’ai pas compris et puis est arrivé cette photo :

Quelques pièces du puzzle se sont alors mises en place. Car quelques semaines plus tôt je recevais l’annonce de la nouvelle vente de l’Hydroptère par l’état d’Hawaï !

La suite de l’histoire est un mystère, ou presque ! Je ne sais pas ce que va devenir l’Hydroptère sauf que ce sera une version 2.0. Et je ne peux pas, pour le moment, révéler l’origine de ce SMS ! Ah si les propriétaires sont Français et Américains…

Quel suspens !

Complément pour ceux qui n’ont pas suivi une partie de l’histoire :

Que faisait l’Hydroptère à Hawaï ?
Après une quelques travaux et sorties à Sète pour les journalistes le bateau a été démonté et convoyé par bateau à Los Angeles pour tenter de battre le record Los Angeles Hawaï détenu par Olivier de Kersauson sur Geronimo depuis 2011 (Le record de Geronimo).

Depuis combien de temps et pourquoi l’état de Hawaï ?
Depuis l’arrivée de la bête à Hawaï et cette tentative de record infructueuse en juillet 2015 (La tentative de record de l’Hydroptère).
Suite à des imbroglios dont je ne connais pas les détails (les sponsors ont jeté l’éponge…), la place au port n’étant pas réglée, le bateau a été saisi et une tentative de vente a eu lieu une première fois (La première vente)

Et pour ceux qui ne se souviennent pas du tout de la bête (!), une de ses dernières sorties avant de rejoindre le pacifique… : L’Hydroptère DCNS, « dernière sortie » avant le Pacifique.

 

 

Basiliscus, il vole !

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Certains lecteurs assidus (Ptites News 43), ou ceux qui connaissent le duo Maurice Gahagnon / François Lys, le savent, une grosse bête à foils est en gestation depuis de nombreux mois au fin fond de l’ouest de la belle Bretagne. Basiliscus (pur produit breton) baptisé en premier « Trifoilie » est né sous le crayon de Maurice Gahagnon, fruit des idées des deux compères.

Le cahier des charges simplifié était le suivant :

  • Naviguer à haute vitesse, avec seulement deux personnes à bord
  • Créer un voilier avec un niveau de sécurité humain élevé (régulation automatique, équipage protégé dans la coque centrale)
  • Obtenir un produit fini moindre coût (sur fond personnel)
  • Etre transportable sur remorque…

De nombreuses heures à rédiger le cahier des charges, à définir le produit le mieux adapté à leur besoin et  envies, à leur capacité de navigation, à leur  budget. Des centaines d’heures passées à l’étude, aux échanges d’idées, aux dessins, calculs, découpes, stratification, ponçage… pour donner la vie à un très grand « Trifoiler » avec, bien entendu, des foils régulés (extrapolation entre autres du Trifoiler). L’ensemble du bateau, hormis le gréement, a été conçu, fabriqué et autofinancé par Maurice et François.

Avant-projet Trifoilie – dessin F Monsonnec 06-2017

Les partenaires qui ont, d’une manière ou d’une autre, facilité la naissance de Basiliscus :

Pour le petit noyau d’amis qui a eu la chance de suivre pas à pas la gestation de cet hydrofoil, je peux vous assurer que ceux qui étaient dans le secret attendaient les news avec plus d’impatience que la sortie d’un épisode de Game Of Thrones !

L’animal a touché l’eau et réalisé ses premiers essais très prometteurs le 19 mai 2019. Lors de cette mise à l’eau, il avait fallu calmer l’engin qui ne demandait qu’à s’envoler !

Le montage, webcam office de tourisme, plage du Trez Hir à Plougonvelin

Voilà que dès le second essai le « monstre » de 8.5 m de long (28 pieds) par 8 m de large, équipé d’un gréement de Diam 24, vole !

Il vole ! – photo Thierry Blaise

D’après François et Maurice, le potentiel de Basiliscus semble énorme. Avec des vents de 12 à 14 nœuds, la plage de vitesses lors de ce second test était de 17 à 25 nœuds. Le tout en sécurité dans le grand cockpit central (pas encore de cafetière comme je l’ai proposé, mais cela ne saurait tarder).

Maurice et François, les aviateurs – photo Thierry Blaise

La vidéo permet de bien prendre la mesure de l’engin ! Admirez la taille des foils, le pilotage au volant…

L’équipe va essayer de participer au Trophée des multicoques à La Trinité Sur Mer fin août et d’ici là, elle va s’entraîner dans le golfe du Morbihan. Le team envisage aussi de participer aux :

  • Records libres de baies (Port Navalo-Houat, Brest….),
  • Rassemblements de foilers tels que La Semaine Affoilante,
  • Tour de Belle-Ile,
  • Grand prix Guyader de Douarnenez…
En mode archimédien il est très beau aussi – photo Thierry Blaise

Pour ceux qui ne connaissent pas Maurice et François :

Maurice GAHAGNON est l’un des pionniers de la voile sur foils depuis les années 80. Il a conçu de nombreux multicoques à hydrofoils depuis plus de 30 ans, dont la série des Loisirs 3000. Il est avec Jean Bernard Cunin un ancien recordman du monde de vitesse à la voile en Class C.

François LYS, passionné de longue date d’engins à hydrofoils, a volé sur de nombreux Dart, Tornado, Mystère, à foils. Et bien entendu sur le très beau Trifoiler N°64 (ancien bateau de Dan Ketterman) avec lequel il a réalisé la meilleure vitesse de la semaine Affoilante 2016 : 34 nœuds de vitesse max et 30,2 nœuds de vitesse moyenne.

Maurice et François sont, avec l’auteur de ce petit papier, à l’origine de La Semaine Affoilante.

Quelques images, animées ou pas, des engins de Maurice et François sont visibles sur le site F18foiler. Et de très belles vidéos du Trifoiler 64 ci-dessous et sur Voiles et voiliers et Le Télégramme :

 

François Chevalier

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François Chevalier vient d’inaugurer mi-juin une très belle exposition à Dinard. L’exposition Toutes voiles dehors (du 15 juin au 29 septembre, Villa Les Roches Brunes). Une exposition qui traite, entre autres, des voiliers volants et qu’il ne faut pas surtout louper si vous passez dans la région (expo. avec de très nombreuses maquettes dont certaines de Stéphane Le Roux).

Toutes voiles dehors Dinard
François Chevalier lors de l’inauguration

Mais François Chevalier c’est aussi et surtout :

  • Un architecte (il a enseigné à l’Université pendant douze ans),
  • Un journaliste (les Cahiers du Yachting, Voiles & Voiliers, Le Monde, La Croix ou La Tribune de Genève…),
  • Un Auteur d’ouvrages sur l’histoire de la plaisance française et internationale (Prix du Salon du Livre Maritime 1988, du Patrimoine Maritime 1994, Prix Neptunia en 1994). Comme Les voiliers qui volent ou La grande histoire de la coupe de la Petite Coupe. Mais surtout les fameux America’s cup yacht designs 1851-1986 et 1870American and British yacht design – 1887 écrits avec Jacques Taglang,
  • Un formidable illustrateur. Ce sont ses dessins qui m’ont inspiré lorsque j’ai commencé à délaisser le « crayon gris » pour des dessins plus aboutis. Petit exemple de dessins dans cet article de Voiles et voiliers sur Vestas Sailrocket
  • Un blogueur qui publie des articles très intéressants et détaillés dont certains sur l’histoire des voiliers volants.

Des articles qu’il FAUT lire si le domaine du foil vous intéresse !

La saga des foils – première partie
La saga des foils – deuxième partie
La saga des foils – dernière partie

Bonne lecture…

Basiliscus et T2, vols dans le Golfe

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Le golfe du Morbihan, à deux pas des alignements de Carnac, des tumulus et en cherchant bien de fossiles de Trilobites. C’était l’endroit rêvé pour une rencontre de dinosaures. Dinosaures du foil bien entendu, vous savez ces vieux accro. qui s’intéressaient déjà aux hydrofoils au siècle dernier. Enfin, c’est surtout par ce que François dispose d’un « bungalow » pas très loin de l’eau. Un merveilleux endroit pour faire naviguer ensemble deux nouveautés 2019, deux trimarans à foils régulés, conçus et réalisés par des amateurs ! François avait lancé l’invitation en mai lors de LSA – Port Fréjus 2019, difficile de louper un tel moment.

Les canots

Je vous ai présenté Basiliscus, le méga Trifoiler de Maurice et François il y a quelques semaines dans Basiliscus, Il vole.

Basiliscus la grosse bête au repos

Si vous avez lu le récapitulatif de LSA – Port Fréjus 2019, vous avez découvert le Triceratops 2 ou T2 réalisé à partir d’une coque de Nacra par Philippe de Braeckalaer (le T1, plus petit, avait des foils en V puis en T et une coque de Tyka).

T2 paré à voler
Nav.

Etant en vacances, mon emploi du temps était chargé (!), je n’ai pas pu rester plus d’une journée avec Maurice, François et Philippe. Je n’ai donc pas pu assister au vol de la version améliorée du T2 (2ème sortie après le lancement à Port Fréjus). Heureusement que le frère de François a  immortalisé une des sorties.

Maurice et François, petites bricoles sur Basiliscus
Philippe et son T2, « yapluka » le monter

La matinée a été consacrée à la réalisation de quelques ajustements sur Basiliscus et à la fin de son montage.  Nous avons failli ne pas goûter aux joies du vol en ce lundi 12 car le vent était relativement fort et la sortie avec changements d’équipiers risquait d’être dangereuse. En effet, en grands seigneurs, Maurice et François avaient décidé de nous faire découvrir les joies de la navigation sur Basiliscus… Mais j’arrête le bla bla, les vidéos ci-dessous sont bien plus parlantes.

Basiliscus et T2
Vidéo Basiliscus
Vidéo Tricératops
Epilogue

L’époque est aux engins « high tech », les amateurs ne sont plus très nombreux mais heureusement, il y en a encore. Bravo à Maurice, François & Philippe. Basiliscus et T2 sont superbes et ont volé dès leurs premières sorties.

Naviguer sur Basiliscus était une expérience très impressionnante. Maurice et François ont créé un incroyable animal qui vole bien à plat sans effort, l’équipage est bien assis en sécurité dans son siège. Dans ma présentation de Basiliscus, je me demandais pourquoi le duo n’avait pas encore installé de cafetière électrique, je peux vous assurer qu’elle n’aurait pas besoin d’être fixée ! Philippe et moi avons barré le bateau sans formation, comme dans un rêve.

Je reviens de cette journée une fois de plus avec toujours la même question sans réponse. Pourquoi créer des engins à hydrofoils non régulés (hors haute mer) ? Si une jauge l’impose d’accord mais si ce n’est pas le cas ? Il ne faut vraiment pas s’en priver, la navigation devient simple et moins dangereuse. Le vol est très stable et plus d’enfournements. Il faut avoir essayé !!!

Post-scriptum 1

Pour rester dans le domaine de la régulation, j’attendais avec épouvante la mise en place d’une centrale inertielle pour réguler les foils, c’est fait avec le TF35, successeur du D35. Ci dessous, extrait de l’article de Voiles et voiliers: Vidéo et interview,  les premiers vols du TF 35, nouveau foiler du Léman. Cela le mérite d’être clair, on sait qui est le boss…

…Et puis, il faudra faire confiance au logiciel. C’est lui qui maîtrise le vol. Il va y avoir une barrière psychologique à passer. Lors de la phase de test avec Alinghi, l’équipage était surpris de ne rien avoir à faire pour maintenir le vol….

Post-scriptum 2 

12 jours après cette sortie, je  roule sur la RN 165 et sur qui je tombe dans les bouchons ? Le Lézard Jésus-Christ !

Basiliscus en route vers « Brest »
Remerciements
  • François, Maurice pour cette belle journée
  • Philippe pour sa bonne humeur
  • Pierre-Eric Lys et Brigitte Gahagnon pour les photos et images.

Jean Sans

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Jean Sans est expert maritime (expert honoraire Cour d’Appel de Rennes, relevé de formes des carènes, calculs de stabilité des navires…), j’ai eu l’occasion d’échanger avec lui lors de la rédaction de l’article « Les foils en monocoques, tous des DSS ? » Jean Sans est aussi l’auteur d’excellents articles sur les engins à hydrofoils. Dont certains abordent la stabilité des futurs bateaux de la coupe : A ne pas manquer !

Partie N°1 : L’utilisation de foils sur de bateaux motorisés, puis sur de voiliers (monocoques et multicoques)

Partie N°2 : La technique se dévoile, ou commente passer du régime Archimédien au régime Folier (vol).

Partie N°3 : Encore plus d’approfondissements et une approche de la taxation par les systèmes de jauges utilisés lors des régates (et sa version anglaise).

Jean Sans aborde aussi les techniques de pilotage dans l’article suivant : Piloter un Foiler (et sa version anglaise Flying on foils and piloting)

Vous retrouvez l’ensemble de ces articles, et j’en suis certain prochainement d’autres, sur la page Naviguer avec des foils.

Mais ce n’est pas tout ! Sur les autres pages du site Expert yacht, vous trouverez d’autres articles sur la stabilité, les jauges…

Bonne lecture…

La Semaine Affoilante 2020

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Réservez les 1er, 2 et 3 mai 2020, la revoilà !

Cette année l’accent sera mis sur les essais des engins présentés par les exposants. Et comme toujours des parcours, des runs, dans une ambiance décontractée propice aux échanges, des activités pour les visiteurs… tous les ingrédients de LSA. Un évènement pour foiler et faire découvrir le foil.

Et si vous en doutez, regardez !

Bientôt plus de détails sur le programme de cette 6ème LSA, la 3ème sur le formidable site de Port Fréjus.

La Semaine Affoilante, un évènement organisé par la SEM Port Fréjus, Glenn et Philippe… avec l’aide des clubs et associations de Port Fréjus et du Team LSA.

 

Ce qu’il ne fallait pas louper au Nautic 2019

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Année calme à l’intérieur, moins à l’extérieur ! On ne se marchait pas dessus lors de ce Nautic. Certains supports présents en 2018 étaient absents cette année (UFO, Befoil, Waszp, Seair, Figaro 3, Bird E Marine…)

Canots

Peacoq 14

Voici un nouveau venu qui n’est pas sans rappeler le Birdyfish (mais le Peacoq 14 est un peu plus petit). Le Peacoq 14 est équipé de grands foils en aluminium courbes entièrement rétractables un gros plus pour les arrivés et départ. Muni d’une dérive centrale rotative, il peut être utilisé en version « classique », un plus aussi ! Les images en vol présentées sur le salon étaient superbes (voir sur le site). Voiles et voiliers à profité du salon pour faire une belle présentation vidéo.

Peacoq 14
Foil arrière Peacoq 14
Foil avant rétracté

Birdyfish

En 2018 le team exposait un Birdyfish proto, l’équipe nous proposait cette année un bateau fini identique aux bateaux déjà vendus.

Birdyfish

Onefly

Toujours aussi élégant le Onefly. Ce beau dériveur à foils sera une nouvelle fois présent à La Semaine Affoilante 2020 à Port Fréjus (1 au 3 mai 2020). Évènement qu’à choisi la classe pour courir une de ses régates.

One Fly

Foiling Dinghy

Très beau bateau allemand enfin présent au Nautic, quelles lignes de Foiling Dinghy !

Foiling Dinghy
Foil avant Foiling Dinguy

Waszp

Waszp n’avait pas de stand mais un bateau était présenté sur le stand de l’ENVSN.

Waszp sur le stand ENVSN

Whisper et F101 France Catamaran

Pas de salon sans les beau cata et tri vendus par France Catamaran.

Whisper et F101 France Catamaran

Nacra

Nacra présentait cette année le Viper 16 un bateau qui peut être utilisé avec des dérives droites ou des foils en fonction des conditions et de l’équipage…

Stand Nacra
Foil du Viper de Nacra

Pogo

Le Pogo 3 n’était pas présent non plus mais un de ses foils si.

Foil du Pogo foil

Néocéan

L’équipe de Néocean présentait en 2018 une maquette de « l’Overboat ». Cette fois c’était un beau produit prêt à naviguer. Ce bateau est équipé d’une centrale inertielle qui régule l’incidence des foils. Un foil et sa centrale était présenté et permettait de faire bouger le plan porteur en fonction de la position de la « centrale ».

Overboat de Néocean

Kite, windfoil, SUP foil

Voici des supports bien représentés et des équipes accueillantes.

F One

Que de différents orange sur le site F One ! Vous remarquerez qu’à certains moments  il y avait vraiment foule…

Stand F One

Lokefoil

La sympathique équipe de Lokefoil était une nouvelle fois présente au salon.

Toujours « clean » le stand Lokefoil

Red Paddle

Red Paddle spécialisé dans les paddles gonflables dont le « Dragon », un monstre de 22’ qui permet de faire du paddle à 4, en équipe…

Red Paddle au Nautic

Starboard

Très beau paddles chez Starboard mais pas que…

Foil de SUP Starboard

Takuma

C’était un plaisir de retrouver Richard Boudia qui a animé LSA 2019 avec son E Foil Takuma (avec P Caneri).

E Foil Takuma
Le stand Takuma

Tiki Factory

Tiki Factory présentait un SUP foil équipé d’un foil Horue.

Tiki Factory

Redwood Paddle

Le PWR E Foil dont la vitesse se régule automatiquement pour faciliter le décollage.

PWR E Foil

Autres !

Surf Pistols

Surf Pistols  présentait de nombreuses chemises colorées (!) mais aussi les « Surfer Dudes ». De petits jeux pour enfants équipés d’un plan porteur qui n’a pour fonction que de stabiliser la micro bête dans les vagues.

Les Surfer Dudes

Demi Imoca !

Comme un demi meulon, la classe Imoca présentait un morceau de 60 pieds équipé d’un foil.

1/2 Imoca !

Prolexia

Sur le site de la région PACA, Prolexia, spécialiste de la simulation en réalité virtuelle et augmentée, proposait un simulateur de kite virtuel et de Windfoil !

Le vol sans se mouiller

Acier

Qui avait laissé trainer un foil en acier mal dégrossi ?

Pas top

Eric Bourhis

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Malgré une « bonne coque » pour affronter les éléments, Eric Bourhis a « quitté le ponton sans port d’arrivée » *.

Eic Bourhis sur Paul Ricard – Photo C. Février

Eric a été plaisancier, coureur au large, moniteur de plongée, préparateur, patron de pêche et coureur de courses offshore. De 1974 à 1984, il était le fidèle bras droit d’Eric Tabarly sur Pen Duick VI puis Paul Ricard. En 1980, il faisait partie de l’équipage qui le premier a battu le record de l’Atlantique en un peu plus de 10 jours. En 1983, il skippait le foiler dans La Baule Dakar.

Jean Pierre Maréchal, Eric Bourhis, Marc Pajot Grand Pavois – F Monsonnec 09-2013

Passionné et enthousiaste, Eric débordait d’idées. Il rêvait depuis 15 ans de reconstruire Paul Ricard. Amoureux de ce trimaran, en 2013, il a publié « Trimaran Paul Ricard, un défi ». Un recueil de témoignages sur la conception et la vie de ce foiler révolutionnaire à l’époque. C’est pour ce projet, que je l’ai rencontré. Le courant est tout de suite passé et nous sommes resté proche. Respectueux de l’environnement et du travail des hommes, Eric venait d’ouvrir une recyclerie à Concarneau. Un lieu pour redonner vie aux objets et venir en aide aux « cassés de la vie ».

Longue route Eric

Trimaran Paul Ricard, un défi

* je reprends ses mots

LA SEMAINE AFFOILANTE 2020 – Le Programme

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Du 1er au 3 Mai 2020, 6ème édition de ce grand rassemblement d’engins à foils. Forte du succès des cinq premières éditions, cet évènement nautique novateur et spectaculaire sera une des grandes attractions de ce printemps en Méditerranée.

L’évènement

La Semaine Affoilante® (LSA) c’est :

  • le premier et un des plus grands rassemblements d’engins nautiques volants en France,
  • la mise en valeur d’un site du littoral Méditerranéen pour la pratique du foil, accessible au grand public,
  • un outil pour promouvoir la créativité, la mise en valeur des développements foils, un précurseur de la voile et des supports nautiques de demain,
  • rencontre conviviale.

La SEM de Port-Fréjus, avec le support du Team LSA, a souhaité rassembler pratiquants et constructeurs  pour  un évènement d’exception. Nombre de supports à foils évolueront sous vos yeux, sur l’exceptionnel plan d’eau de Fréjus. Kitefoils, Windfoils, catamarans et trimarans à foils, hydrofoils à moteur et propulsion humaine. Public, passionné de navigations « volantes » et amateurs de découverte, vous pourrez admirer, naviguer, approcher et photographier tous ces supports.

Le teaser :

Une fête sur et au-dessus de l’eau

Des engins différents, les plus grandes marques et les meilleurs pratiquants sont attendus durant ces trois jours, le spectacle s’annonce de toute beauté. En complément du CHALLENGE SPORTIF fréquenté ces dernières années par de grands champions tels que Nicolas Goyard et Gaspard Dabbadie en 2019 ou Alex Mazella, Matéo Vieujot, Benjamin Petit, Colin De Seroux et Théo Lhostis en 2018 et bien d’autres encore, nous accueillerons une manche du Championnat Région Sud Windfoil, une manche OneFly et une régate de catamaran iFly.

Une fête aussi à terre

Tout sera prévu pour l’accueil du public au plus près des machines volantes : un SALON DU FOIL avec des exposants de renoms spécialistes de sports de glisse et de foils (Duotone, Electrosurf, Freeride Attitude, Horue, Ifly, Neilpryde, One Fly, Starboard, Taaroa, Xtremfoil, Fone, Slingshot…), des CONFERENCES sur l’histoire et la pratique du foil, des INITIATIONS aux sports de glisse avec des ateliers de stand-up paddle et de kitesurf, des DEMONSTRATIONS de Wing funny race, de show freestyle et une zone d’envol de cerfs-volants, des ANIMATIONS GRATUITES POUR LES ENFANTS avec notamment un atelier pour enfants de fabrication de cerfs-volants et deux châteaux gonflables à disposition des familles, restauration, bar, des CONCERTS GRATUITS tous les jours, borne selfie, jeu concours avec de nombreux lots à gagner…

Une nouveauté attendue par tous les passionnés de glisse

En 2020, nous mettrons également un peu plus en avant le TEST DE MATERIEL pour donner envie à tous les pratiquants de kite, planches et multicoques de découvrir les nouveautés des constructeurs et exposants, et bien sûr, de les tester si leur niveau de pratique le permet. Nous mettrons à disposition un secteur de plage pour ces tests.

Toutes les informations sur LSA 2020 sur le Flyer disponible en cliquant sur l’image ci-dessous :

Toutes les informations sur LSA 2020 sur le Flyer disponible en cliquant sur l’image ci-dessousNos partenaires

Les partenaires de cette manifestation sont le Team LSA, la Ville de Fréjus, l’AMSLF Club Nautique de Fréjus, le Fréjus kite-club, Estérel Var Côte d’Azur, Electro surf, le Chant des dauphins et Géoracing.

Comment s’inscrire ?

L’inscription s’effectuera en ligne sur le portail WEEZEVENT

Le dossier d’inscription est disponible en cliquant sur l’image ci-dessous :

Suivre La semaine Affoilante sur internet

Tout savoir de la LSA sur http://www.portfrejus.fr et sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) :

Renseignements

SEM DE PORT-FREJUS, Capitainerie, 55 passage des Caryatides – 83606 Fréjus cedex

Contact : Philippe MANON, Maître de port, Capitainerie de Port-Fréjus :

A très bientôt à Port Fréjus !

 

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